Promotion du tourisme : la destination Vanuatu présentée aux Burkinabè

Selon les conférenciers, le Vanuatu possède de nombreux atouts sur les plans touristique, culturel et économique.

L’association « Yaka Yakou » a organisé, le vendredi 18 juin 2021 à Ouagadougou, une conférence publique pour présenter les potentialités culturelles et économiques de la République du Vanuatu.

Les échanges interculturels et le rapprochement des peuples d’Afrique et les « descendants d’esclaves » vivant aux Amériques, et particulièrement sur les îles du Pacifique sont, entre autres, les objectifs de l’association « Yaka Yakou ». Dans le cadre de ses activités, elle a initié, le vendredi 18 juin 2021 à Ouagadougou, une conférence publique de présentation des potentialités culturelles et économiques de la République du Vanuatu dont la capitale est Port-Vila. Indépendante depuis 1980, Vanuatu est un archipel de 83 îles, riche de plus de 100 langues distinctes, et est profondément marqué par une importante diversité culturelle. Les langues officielles sont le français et l’anglais.

Selon le président de l’association « Yaka Yakou », Germain Oba, la République du Vanuatu est considérée comme l’un des pays les plus culturellement diversifiés au monde. Et cela se reflète, a-t-il expliqué, à travers l’impressionnante variété de festivals culturels et d’anciens rituels « vivants » qui s’y produisent chaque année. En outre, le Vanuatu présente, sur le plan socio-culturel, de l’avis de M. Oba, de nombreuses similitudes avec de nombreux peuples d’Afrique noire. « Dans les villages, l’on retrouve un chef de village et des notables. La chefferie coutumière est si importante que le leader coutumier possède la même autorité que tout responsable administratif », a-t-il expliqué.

Aussi, la chefferie coutumière vanuatuane s’appuie, a poursuivi M. Oba, sur une organisation géographique, comprenant des hameaux qui peuvent être regroupés en villages, de 100 à 300 personnes, des groupes locaux, des groupes régionaux, linguistiques, patrilinéaires (sud et centre) ou matrilinéaire (nord), et de groupements d’îles, avec des chefferies. Outre sa production variée au niveau de l’artisanat, le Vanuatu présente, à l’entendre, une richesse musicale avec des chants et danses traditionnels vivants, notamment en zone rurale avec à la clé, l’usage d’instruments emblématiques (Tambours à fente, flûtes de bambou, etc.).

Selon l’un des conférenciers, Abdou-Rashad Seidou Ouédraogo, le tourisme vanuatuan contribue à hauteur de 80% aux revenus du secteur de la culture. En 2010, la barre des 100 000 visiteurs a, en effet, été atteinte, a révélé M. Ouédraogo. « Les touristes qui arrivent par avion restent en moyenne entre une et deux semaines. En dehors d’Efaté où se trouve l’aéroport, les îles les plus visitées sont Tanna et Santo, avec plus de 10 000 visiteurs par an chacune », a-t-il précisé. Mer, soleil, climat, volcans, produits locaux, plongées, pêche au gros, sorties en mer, tours aériens, culture et traditions, villages culturels, navigation de plaisance, équitation, golf, calme, gentillesse et hospitalité sont, entre autres, les atouts de la République de Vanuatu.

Les échanges du présidium avec le public et les Hommes de média ont essentiellement porté sur la pertinence de cette rencontre au regard de la faible culture touristique des Burkinabè et les possibilités d’immigration dans cet archipel. Pour les conférenciers, cette rencontre vise à promouvoir et surtout éveiller l’esprit touristique chez les Burkinabè à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La République de Vanuatu, foi de Germain Oba, est l' »endroit le plus heureux du monde », et parfait pour un séjour ou un voyage d’affaires. Au niveau du volet immigration, il a informé de l’existence d’un programme de citoyenneté offert par l’archipel et d’un passeport Vanuatuan. « Ce document donne accès, sans visa, à plus de 125 pays dans le monde. En plus de se voir octroyer la nationalité vanuatuane, le détenteur de ce passeport, le commerçant ou l’homme d’affaires, se voit offrir une palette d’opportunités, de financements et d’investissements accessibles à l’international », a détaillé M. Oba.

W. Aubin NANA
nanaubin@yahoo.fr

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