Recensement général de la population et de l’habitation : L’opération débute le 16 novembre 2019

Pour le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le recensement constitue un pilier central du système de collecte de données statistiques

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a lancé officiellement le lundi 23 septembre 2019 à Ouagadougou, les activités du 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) dont la phase de dénombrement est prévue du 16 novembre au 15 décembre 2019.

Prévu pour se réaliser en 2016 conformément à la périodicité décennale recommandée par les instances internationales, c’est finalement en 2019 qu’aura lieu le 5e Recensement général de la population et de l’habitation. La phase de dénombrement est prévue du 16 novembre au 15 décembre 2019 sur toute l’étendue du territoire.

Le lundi 23 septembre 2019, le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré a lancé officiellement les activités du 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH). Ainsi, plus de 20 000 agents recenseurs vont sillonner les villes et les villages du Burkina Faso, de ménage en ménage pour collecter les données sur l’effectif de la population, sa composition (sexe et âge), sa répartition spatiale, la croissance démographique, la fécondité, les migrations et le sexe.

« A partir du 11 novembre 2019, les agents passeront numéroter toutes les concessions et les maisons, en vue du dénombrement. Et c’est à partir du 16 novembre jusqu’au 15 décembre que l’enregistrement des données commence », a expliqué le directeur général de l’Institut national de la statistique et la démographie (INSD), Boureima Ouédraogo.

L’opération concerne toute personne vivant au «pays des Hommes intègres». Selon le Premier ministre, ce recensement est couplé au 2e recensement général de l’agriculture. Il va permettre de fournir une meilleure connaissance de la situation sociodémographique de la population et sa dynamique, d’actualiser les données sur l’agriculture, de connaître l’effectif global de la population, de mettre à jour la base de sondage national et de contribuer à une meilleure connaissance des caractéristiques des ménages, leur condition de vie et d’habitation.

Une base de données à actualiser

D’ici à novembre 2020, le Burkina Faso aura des données actualisées sur le nombre de ses habitants.

« Il est donc attendu de cette opération des statistiques relatives aux différentes caractéristiques de la population, 16 rapports thématiques, 13 monographies régionales, des fichiers des localités, la base de données géo-référenciées des structures socioéconomiques et la base de sondage pour les enquêtes », a précisé le DG de l’INSD.

Pour le chef du gouvernement, ces informations sont indispensables pour une bonne planification des projets de développement et ils déterminent également les besoins sociaux de base à satisfaire en termes de santé, d’éducation, de formation, d’alimentation, d’emploi et de logement. Compte tenu de la situation sécuritaire délétère, le ministre des Finances, Lassané Kaboré, a indiqué que des dispositions sont prises pour accompagner le travail des recenseurs dans les zones à risque.

« Grâce à ce travail, nous allons pouvoir disposer d’un certain nombre de données indispensables à la conception et la bonne mise en œuvre des politiques publiques nationales», a-t-il ajouté. Sa réussite, de l’avis du chef du gouvernement, requiert l’implication et l’engagement de chaque citoyen.

C’est pourquoi, le représentant des partenaires techniques et financiers du RGPH, Auguste Kpognon, a invité chaque habitant à la mobilisation et à adhérer à l’opération. Le 5e recensement va coûter environ 18 milliards 60 millions FCFA et les résultats définitifs sont attendus au mois d’août à novembre 2020. En rappel, les quatre premiers recensements ont eu lieu en 1975, 1985, 1996 et 2006.

Fleur BIRBA
fleurbirba@gmail.com

 

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