Relance de l’économie post-COVID-19 :Les Nations unies, prêtes à soutenir le Burkina

Avec la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, Dr Vera Songwe, le président du Faso a insisté sur la création d’emplois pour les jeunes.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, le lundi 7 juin 2021 à Kosyam, la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, Dr Vera Songwe, par ailleurs Secrétaire générale adjointe de l’ONU.

Le système des Nations unies est disposé à accompagner le Burkina Faso pour la relance de son économie, mise en difficulté par la COVID-19.
A cet effet, une délégation de l’ONU conduite par la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies, Dr Vera Songwe, a été reçue, le lundi 7 juin 2021, à Kosyam par le Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. A sa sortie d’audience, Mme Songwe, par ailleurs Secrétaire générale adjointe de l’ONU, a félicité le président du Faso pour « la bonne conduite de l’économie nationale malgré la crise sanitaire » marquée par le coronavirus. De son avis, le Burkina Faso fait partie des pays dont l’économie est en voie d’être relancée.

La Secrétaire exécutive de la CEA s’est réjouie que le prix de l’or soit en hausse et qu’a contrario, celui du pétrole soit en baisse. Pour elle, cette situation crée une condition « un peu propice » pour la relance économique. Pour s’inscrire dans ce
schéma, a expliqué la Secrétaire générale adjointe de l’ONU, le gouvernement burkinabè, en collaboration avec la communauté internationale, travaille pour la mise en place de certains programmes. A ce propos, elle a confié que les échanges ont porté sur des projets de création d’emplois pour les jeunes et d’aide aux personnes démunies telles que les femmes et les enfants. Il s’agit de mettre en place, a poursuivi Mme Songwe, des programmes de bourses familiales et de protection sociale. La représentante de l’ONU a aussi indiqué que le président Kaboré a annoncé un programme d’autosuffisance agricole, notamment dans la filière riz.

Selon la Secrétaire générale adjointe de l’ONU, en plus des programmes annoncés, un accent doit être mis sur la lutte contre la COVID-19 et sur une bonne politique d’urbanisation. Elle a également évoqué la possibilité pour le Burkina de profiter de la Zone de libre-échange économique continental africaine (ZLECAf). « Avant la crise sanitaire, le Burkina était en train de croître à 6 %. Pour arriver à statut à un revenu intermédiaire, il faudrait que le Burkina puisse croître à 9 ou 10 %. Nous pensons qu’avec un programme agricole assez renforcé, un programme de reconstruction des villes, ajouté aux avantages que le pays peut tirer de la ZLECAf permettront au Burkina de réussir la relance de son économie post-COVID », a rassuré la responsable onusienne. D’où son invite à l’ensemble des acteurs burkinabè à œuvrer pour la réouverture de l’économie nationale. A l’écouter, cela passe également par la lutte contre la pandémie, notamment la vaccination contre la maladie.

Abdoulaye BALBONE

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