Sécurité alimentaire au Burkina Faso : La FAO et ses partenaires lancent une étude diagnostique

Le représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau, a remercié l’Union européenne et le CIRAD pour leurs appuis financiers et techniques.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union européenne et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) ont lancé, le jeudi 5 novembre 2020 à Ouagadougou, une étude du diagnostic rapide des systèmes alimentaires au Burkina Faso.

Dans l’optique d’outiller les acteurs du domaine national, de la sécurité alimentaire l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union européenne (UE), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) ont lancé, le jeudi 5 novembre 2020, à Ouagadougou, une étude du diagnostic rapide sur les systèmes alimentaires au Burkina Faso. Selon le représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau, les modes de production et de consommation alimentaires sont parmi les causes principales de pression sur l’environnement.

Il y a donc, selon lui, une nécessité impérieuse d’amorcer des changements fondamentaux dans la production, la transformation, le transport et la consommation des aliments. A l’entendre, la FAO a lancé depuis 2011, des réflexions sur la durabilité des systèmes alimentaires, les modes de consommation et de productions durables dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation. «Un partenariat FAO-UE fondé sur une volonté commune de réaliser le programme de développement durable à l’horizon 2030 a été noué par les deux instituts, tous guidés à mettre fin à la pauvreté, la faim et la malnutrition dans le monde», a-t-il déclaré.

Dauda Sau a, par ailleurs, montré que l’évaluation va permettre de générer une première vue systémique du système alimentaire tout en valorisant la contribution de l’économie alimentaire. Elle va permettre un développement durable, une génération d’emplois décents et une alimentation saine et durable. Quant au secrétaire général du ministère
de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles, Lamourdia Thiombiano, il a rappelé que cet atelier va amener les participants à examiner les grands enjeux des systèmes alimentaires au Burkina Faso.

Il a indiqué qu’au-delà de l’examen des grands enjeux, l’identification des domaines de priorité en termes d’action et d’investissement et un accompagnement va permettre une meilleure amélioration du domaine alimentaire. « Il va s’agir de voir comment améliorer ce système traditionnel en utilisant les résultats de la recherche obtenus au niveau de l’environnement des ressources animales afin d’avoir un modèle durable », a-t-il précisé. Pour le représentant du chef de la coopération de l’Union européenne, Hans-Christian Beaumond, les attentes à cette rencontre sont, entre autres, la sensibilisation des parties prenantes sur la justification de l’adoption d’une vision multidimensionnelle, la facilité du dialogue entre les parties prenantes du système alimentaire, des décideurs politiques et des autorités locales pour une atteinte des objectifs de systèmes alimentaires durables.

L’évaluation des systèmes alimentaires au niveau national cherche à contribuer à l’identification contextualisée des problèmes les plus pressants, à l’orientation des programmes d’interventions transformatrices, au développement d’une vision partagée sur les défis concernant la durabilité inclusive des systèmes alimentaires. L’atelier a réuni environ une quarantaine de participants constitués essentiellement des différents acteurs du système alimentaire du Burkina Faso.

Cynthia Elodie KAFANDO
(Collaboratrice)

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