La 7e édition de SOKO Festival a réuni une trentaine d’artistes-musiciens burkinabè et de la sous-région à l’Institut français de Ouagadougou. Avec comme innovation, un marché de la musique baptisée ’’Yaar music’’.
L’institut français de Ouagadougou (IFO) était, du 12 au 15 janvier 2022, aux couleurs de SOKO Festival. La 7e édition. Au programme, une trentaine d’artistes-musiciens burkinabè et de la sous-région dont les vedettes Maria Bissongo et Kandy Guira. Cette dernière, avec son style électro-pop mixé aux rythmes traditionnels notamment warba, a fait vibrer les festivaliers lors de la clôture, le samedi 15 janvier 2022.A la grande joie du promoteur de SOKO festival, Ibrahim Keïta. Pour lui, l’événement est devenu une vitrine incontournable de la musique burkinabè et africaine. Avec surtout un accent particulier mis sur la promotion de nouveaux talents capables de faire le plein de grandes salles de spectacle en Afrique et hors du continent. C’est pourquoi SOKO festival a, pour atteindre ses objectifs, a souligné M. Keïta, noué des partenariats avec plusieurs autres festivals notamment le Festival International de Musique Universitaire (FIMU) de Belfort, Yop Reggae festival de la Côte d’Ivoire, Music caravane de Porto-Novo(Benin) et Togo Jazz festival. La particularité de cette 7e édition, a fait remarquer le coordonnateur du festival, Freeman Tamplily, a été le marché de la musique africaine « Yaar music ». Un cadre « basé exclusivement sur le développement du secteur de la distribution de la musique au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest ».Ainsi, en marge des prestations musicales dans le jardin et du Grand Méliès de l’IFO, des acteurs de la filière musique présents à la manifestation ont bénéficié de masters class et de formations sur la guitare, la communication événementielle, la production, la distribution et le booking.
Alassane KERE