Situation nationale : la réconciliation, une nécessité selon Pascal Zaïda

La Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) a tenu une assemblée générale, le jeudi 14 juillet 2022, sous le thème : « Cohésion sociale et réconciliation nationale dans un contexte sécuritaire difficile ».

Sans la cohésion sociale, tous les efforts de lutte contre l’insécurité et le terrorisme sont vains. C’est la conviction de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) qui a mis à contribution son assemblée générale tenue, le jeudi 14 juillet 2022, à Ouagadougou, pour réfléchir à la réconciliation nationale au Burkina dans un contexte sécuritaire difficile. Pour le coordon-nateur national de la CNTR, Pascal Zaïda, la justice, loin d’être opposée à la réconciliation nationale, en est un tremplin. Car, « la finalité de la règle de droit est de réaliser un cadre de vie pacifique ». De son avis, la justice doit plus contribuer à rapprocher qu’à diviser. Il a donc invité les contempteurs de la démarche de réconciliation à avoir à l’esprit le rôle social de la justice. Par ailleurs, a-t-il estimé, Il est important, dans le contexte actuel du pays, de privilégier le pardon à la justice pour sauver la Nation. C’est pourquoi, il a salué la démarche des autorités de la Transition de faire appel aux anciens chefs d’Etat afin de réfléchir ensemble à des solutions pour venir à bout de l’insécurité qui gangrène le pays.

« Il n’y a pas quelqu’un qui a plus parlé de réconciliation nationale dans ce pays que moi. J’ai été l’un des premiers à prôner cette démarche et je suis content de voir que beaucoup sont d’avis avec moi aujourd’hui », s’est-il réjoui. Le coordonnateur du CNTR a, en outre, invité ceux qui sont encore en marge du processus à reconsidérer leur position, car il y va de l’intérêt supérieur de la Nation. « Il est important que chaque Burkinabè fasse de la culture de la paix, son leitmotiv », a-t-il estimé. Par ailleurs, en vue d’accélérer la réconciliation nationale au Burkina, les membres de la CNTR ont appelé à l’organisation d’une journée nationale de pardon et au vote d’une loi d’amnistie en faveur des condamnés des crimes politiques.

Nadège YAMEOGO

Zénabou YAMMA (Stagiaire)

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