Situation nationale Léonce : Koné propose une ‘’rupture positive’’

Le président du Mouvement rupture positive/3R, Léonce Koné (micro) : « nous voulons mettre en place une gouvernance éthique fondée sur le renforcement de la lutte contre la corruption».

Le mouvement Rupture positive/3R a été présenté par ses fondateurs au cours d’un point de presse, le jeudi 11 novembre 2021 à Ouagadougou. Dirigée par Léonce Koné, la structure entend contribuer à la consolidation de la démocratie en impulsant une nouvelle dynamique de gouvernance au Burkina Faso.

La situation sociopolitique nationale préoccupe le mouvement Rupture positive/ 3R. Nouveau-né du monde associatif, la structure a été présentée à l’opinion publique, au cours d’un point de presse, jeudi 11 décembre 2021 à Ouagadougou. Le mouvement Rupture positive/3R, selon ses premiers responsables, est un regroupement de partis politiques, d’associations citoyennes et de personnes qui ont décidé d’apporter leur part contributive aux multiples défis auxquels le Burkina Faso est confronté.

Cela, ont-ils indiqué, en améliorant le processus démocratique et les conditions de vie des populations. « L’idée de rupture implique la volonté de mettre fin de façon radicale à une situation qui prévalait antérieurement », a expliqué son président, Léonce Koné, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Pour lui, il est admis que la situation actuelle que traverse le pays des Hommes intègres est inquiétante. Il en veut pour preuve la question sécuritaire dégradante doublée d’une politique marquée par « l’absence de vision des dirigeants ».

D’où, selon lui, la ‘’rupture positive’’ souhaitée par le Mouvement afin d’aller « sur quelque chose de meilleur » en tirant leçon de l’expérience passée. Pour Léonce Koné, cette ‘’rupture positive’’ dont il est question devrait s’opérer à travers trois axes essentiels que sont la Réconciliation, la Refondation et le Renouveau (3R). Pour les fondateurs du Mouvement, la réconciliation nationale est « une bonne chose », au regard du besoin de cohésion sociale indispensable pour faire front contre le terrorisme.

« C’est une cause nationale qui doit impliquer la participation active des citoyens », a-t-il soutenu. Dans ce sens, a ajouté Léonce Koné, le Mouvement entend participer aux réflexions sur la question à travers des propositions concrètes. Pour ce qui est de la refondation, les initiateurs du mouvement Rupture positive/3R entendent jeter une nouvelle base de l’action politique au Burkina Faso.

« Ce n’est pas un parti politique » Pour ce faire, des solutions concrètes seront proposées afin d’améliorer le système de gouvernance en accord avec la volonté des citoyens. Et en termes d’actions qui consacreront la refondation, Léonce Koné et ses camarades envisagent le toilettage de la Constitution, la protection des droits humains, la réforme foncière, le renforcement de la lutte contre la corruption, la révision du système sécuritaire, etc. Le but ultime étant, a laissé entendre le vice-président du Mouvement, Aristide Ouédraogo, de parvenir à un renouveau du pays avec une démocratie exigeante offrant des opportunités de progrès et d’apaisement.

Quels sont les moyens dont dispose Rupture positive 3R ou encore est-elle l’antichambre d’un parti politique ? Tels ont été, entre autres aspects que les journalistes ont bien voulu comprendre. Léonce Koné a insisté que le Mouvement n’est pas un parti politique, mais un regroupement de filles et fils du Burkina soucieux de son bien-être. Il est dirigé par un conseil exécutif, des conseillers et des commissions techniques rattachées.

L’UNDD, le RSR, le FPR, la HAWARE et le PDF/ LAAFI sont les partis politiques qui ont pris fait et cause pour les idéaux de Rupture positive 3R. Et au nombre des structures associatives, Léonce Koné a cité l’association G33, Vision-Montrelle-Solidarité, Teel- Taaba et l’Association pour la restauration de l’intégrité. Au regard des défis du moment, les responsables de Rupture positive 3R ont invité le peuple burkinabè à s’approprier la dynamique de changement qu’ils veulent insuffler afin de mener le combat du changement.

Soumaïla BONKOUNGOU

Laisser un commentaire