Situation sécuritaire au Burkina : Des représentantes du congrès américain s’informent à Kosyam

Les hôtes du palais de Kosyam disent avoir eu une audience fructueuse avec le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le vendredi 4 octobre 2019 à Ouagadougou, trois élues de la Chambre des représentants du congrès américain. Il a été question de la situation sécuritaire et des programmes de développement avec les Etats-Unis.

La présidente de la sous-commission Afrique, santé, droits humains et relations extérieures de la Chambre des représentants des Etats-Unis d’Amérique, Karen Bass, a exprimé la solidarité du peuple américain aux Burkinabè dans la lutte contre le terrorisme. Accompagnée de deux autres élues de la Chambre basse du congrès américain, Sheila Jackson Lee et Ilhan Omar, elles ont été reçues en audience par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le vendredi 4 octobre 2019 à Kosyam.

La situation sécuritaire et le développement du pays en lien avec les programmes de coopération entre les Etats-Unis et le pays des Hommes intègres ont été au menu des échanges. « Nous sommes solidaires du peuple du Burkina Faso dans les moments difficiles qu’il est en train de traverser. Je suis heureuse des différents programmes mis en place, notamment le Millenium Challenge Corporation qui soutient le développement de l’Afrique », a-t-elle indiqué.

L’élue américaine a apprécié l’audience « très productive » avec le président du Faso qui leur a brossé la situation sécuritaire du pays et de la sous-région. Le Burkina Faso a constitué la dernière étape de la tournée des trois membres du congrès américain après le Niger, Djibouti et l’Allemagne. Elles se sont d’abord rendues à Stuttgart en Allemagne où se trouve le quartier général du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) pour s’imprégner sur la situation sécuritaire en Afrique.

Les représentantes ont ensuite été à Djibouti où sont installées les infrastructures militaires les plus développées d’AFRICOM. « Nous avons une meilleure compréhension de la situation au Burkina Faso, à notre retour, ça va nous permettre de prendre les bonnes décisions et de voir dans quels domaines nous pouvons intensifier notre coopération et notre soutien au Burkina Faso », a soutenu Karen Bass.

Sa collègue représentante du Congrès, Sheila Lee Jackson, a laissé comprendre qu’il faut «écouter le continent lorsqu’il s’agit d’établir des politiques ou nouer des liens de solidarité afin de pouvoir mieux travailler». Notant leur origine africaine, elle a assuré qu’elles seront des porte-voix du continent aux Etats-Unis et feront le plaidoyer pour faire bénéficier au continent les programmes de développement américain.

Fabé Mamadou OUATTARA

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