Télécommunications au Burkina: L’ARCEP s’engage à assainir le secteur

Après la remise du rapport d’activités, le président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo (gauche), a sollicité l’accompagnement du gouvernement pour offrir des services de qualité.

Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Tontama Charles Millogo, a remis le rapport public d’activités de 2018 de son institution au Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le vendredi 8 novembre 2019 à Ouagadougou.

Dans le but de faire l’état des lieux dans le secteur des télécommunications, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Tontama Charles Millogo, a remis le rapport public d’activités de 2018 de son institution au Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le vendredi 8 novembre 2019 à Ouagadougou. En effet, selon M. Millogo, les deux secteurs (Poste et communication électronique) contribuent à la croissance de l’économie nationale.

En 2018, son institution a mené une série d’actions dans le domaine des postes. Il s’est agi, entre autres, d’assurer le respect des règles d’une concurrence saine et loyale dans le secteur postal et un moyen de contrôle sur site des sociétés exerçant de façon illégale les activités postales. Pour lui, une vingtaine d’opérateurs sont autorisés par l’ARCEP à exercer pour un chiffre d’affaires d’environ sept milliards francs CFA en 2018. « C’est énorme contrairement à ce que les gens pensent que le secteur postal n’est pas assez dynamique », a-t-il expliqué.

En outre, en matière de communication électronique, M.Millogo a souligné qu’en décembre 2018, les trois opérateurs mobiles (ONATEL, ORANGE, TELECEL) ont réalisés plus de 19 millions d’abonnés soit un taux de pénétration de la population de 96%. Un taux relativement croissant qui a permis aux opérateurs mobiles d’enregistrer un chiffre d’affaires de plus de 300 milliards francs CFA, pour une contribution fiscale au budget de l’Etat d’environ 80 milliards F CFA et des investissements estimés à 57 milliards F CFA. Toutefois, il a déploré les difficultés liées au vandalisme perpétré sur les infrastructures de communication électronique, et qui empêchent d’offrir des services de qualité aux clients.

Il a, par ailleurs, souligné que des fibres optiques sont coupées lors des travaux publics de voiries. Par conséquent, de nombreuses localités sont souvent injoignables. Pour répondre à la préoccupation des consommateurs, le président de l’ARCEP a rassuré que son institution a pris des engagements pour assainir le secteur. « Très bientôt nous allons mettre à leur disposition, des outils qui vont leur permettre d’apprécier la qualité des services offerts par les opérateurs », a-t-il soutenu.

Oumarou RABO
(Stagiaire)

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