Visite de l’ambassadeur des USA à Koudougou : L’au revoir de Andrew Young à ses amis

L’entretien entre le président de l’UNZ, le Pr Frédéric Ouattara et l’ambassadeur Andrew Young est porteur d’espoir pour la poursuite de la coopération entre les Etats-Unis et l’institution.

Enfin de séjour dans notre pays, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, SEM Andrew Young, est venu dire au revoir à ses amis de Koudougou, le 3 octobre 2019. En compagnie de son épouse et de certains de ses collaborateurs, le diplomate américain s’est rendu à l’Université Norbert-Zongo (UNZ) et au palais du chef d’Issouka, institutions avec lesquelles, une solide relation les lie depuis quelques années.

Entre l’UNZ et l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, la coopération date de 2013 avec déjà un niveau très important. Tout a commencé avec le prédécesseur de l’actuel ambassadeur, SEM Tulinabo Mushingi. A son arrivée au Burkina Faso en décembre 2016 SEM Andrew Young y a mis une grande volonté dans la poursuite de la coopération entre les deux institutions. Ainsi, en janvier 2017, il effectue sa première visite à l’UNZ pour s’enquérir du fonctionnement de l’état de la coopération et aussi constater de visu les activités menées dans l’espace américain (American Corner), fruit de la collaboration entre les deux parties.

Arrivé donc à Koudougou ce 3 octobre, le diplomate américain a eu d’abord un entretien avec le président de l’UNZ, le Pr Fréderic Ouattara. Un entretien au cours duquel, les deux hommes ont fait un large tour d’horizon de l’état de coopération. Il a ensuite visité l’espace American Corner, échangé avec les étudiants du club anglais de l’UNZ et une association de jeunes femmes en majorité étudiantes et étudiantes en fin de cycle. Au terme de leur entretien, SEM, l’Ambassadeur des USA a indiqué que c’est une grande joie pour lui de venir pour la troisième fois dans cette belle ville de Koudougou qui est la cité du cavalier rouge.

Il dit avoir rencontré de formidables représentants de cette ville à l’UNZ. Il a été très heureux de rencontrer par exemple les étudiants du club d’anglais de l’UNZ, qui ont montré, preuve à l’appui, de la bonne santé de l’anglais dans cette université. Ce sont des étudiants qui s’expriment sur des grandes questions du pays en anglais et cela m’a beaucoup réconforté. Avec les membres de l’association des jeunes femmes, l’ambassadeur a salué leur bonne organisation et leur volonté à se lancer dans les affaires. Il s’agit des femmes bien organisées autour d’un programme avec des ambitions très bien affichées dans le domaine de l’entrepreneuriat a reconnu SEM Andrew Young.

L’UNZ satisfaite de l’état de la coopération qui la lie à l’ambassade des USA

En somme, après s’être entretenu avec tous les acteurs de l’UNZ, le diplomate américain dit être impressionné, sinon bouleversé par la montée en puissance de l’ensemble des acteurs de l’UNZ. L’UNZ est un partenaire de longue date de l’ambassade des USA au Burkina et nous allons continuer à travailler pour consolider cette amitié pour le bonheur non seulement des responsables de l’université mais aussi pour les étudiants, a conclu l’hôte de l’UNZ.

Avec les étudiants du club d’anglais, le diplomate américain a été impressionné par leur maîtrise de cette langue anglaise.

En conclusion, il a promis de considérer toutes les grandes questions qui ont été soulevées et voir la faisabilité de certaines préoccupations. Pour sa part, le président de l’Université Norbert-Zongo,  le Pr Frédéric Ouattara s’est dit très honoré de recevoir SEM Andrew Young au temple du savoir de Koudougou. De l’entretien que j’ai eu avec lui, cela m’a permis de voir quel est l’impact réel de la contribution de la coopération entre l’UNZ et l’ambassade des Etats-Unis, a reconnu le premier responsable de l’UNZ.

De son avis, la coopération a impacté la communauté universitaire et la société. En effet a soutenu le Pr Ouattara, nous sommes arrivés à former ce qu’on appelle le capital humain de demain, grâce à cette coopération. Des étudiants venus sans niveau de langue sont maintenant de véritables leaders en anglais et des associations de femmes ont permis, grâce à American Corner d’avoir une vie sociale décente a révélé le président de l’université.

Au demeurant, nous sommes satisfaits de l’état de la coopération, à tel point que nos étudiants demandent à faire l’anglais alors qu’il n ya pas d’anglais ici à Koudougou. C’est pourquoi, j’ai soumis au diplomate américain l’ouverture d’un centre de langue qui est nécessaire, voire une étape incontournable avant l’ouverture d’une filière en anglais à l’UNZ, et j’espère que c’est pour bientôt, a conclu le Pr Ouattara.

Créer un monde meilleur

Après l’UNZ, l’ambassadeur américain et sa suite se sont rendu au palais royal d’Issouka où il s’est entretenu avec le Naaba Saaga 1er et certains autres chefs de la ville de Koudougou. Là aussi, il faut dire que l’amitié entre le palais royal et l’ambassade des Etats-unis d’Amérique date de quelques années déjà. En recevant son hôte, Naaba Saaga 1er a indiqué qu’il recevait la visite de l’Amérique tout entière dans son palais à Koudougou et précisément à Issouka. Avec SEM l’ambassadeur, nous avons échangé sur des points essentiels qui préoccupent le Burkina Faso à l’heure actuelle, a laissé entendre le chef de Issouka.

C’est notamment sur la sécurité, l’amitié, l’engagement des jeunes et des femmes, sujets sur lesquels SEM l’ambassadeur a eu une oreille attentive a dit Naaba Saaga 1er. Nous avons saisi l’occasion pour présenter à l’ambassadeur américain la vision de Rayimi, qui sera le musée du palais royal d’ici à 2025 afin qu’il la partage avec ses amis pour voir ce qui pourra les intéresser.

En attendant, l’ambassadeur en venant au palais, a apporté un lot de matériel, notamment des livres pour la bibliothèque au profit des jeunes, ainsi que des ordinateurs. Se prononçant sur la chefferie coutumière, SEM Andrew Young a indiqué qu’au Burkina Faso, nous avons des valeurs inestimables qu’il faut à tout prix soutenir. De mon point de vue, le Burkina Faso a toutes les solutions possibles pour créer un monde meilleur à partir de la chefferie coutumière. Pour ce qui me concerne, j’ai reçu des conseils bien avisés de sa Majesté et c’est un grand plaisir pour moi de les recevoir avant la fin de mon séjour au Burkina Faso, a indiqué l’ambassadeur américain.

François KABORE

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