Wydad Casablanca's players celebrate with their trophy after winning the CAF Champions League final football match between Egypt's Al-Ahly and Morocco's Wydad Casablanca on November 4, 2017, at Mohamed V Stadium in Casablanca. / AFP PHOTO / FADEL SENNA

Wydad Athletic club de Casablanca, vainqueur de la ligue des champions de la CAF, Renaissance sportive de Barkhane (RSB), détenteur de la coupe de la Confédération de la CAF, les Lions de l’Atlas qualifiés pour la coupe du monde Qatar 2022, le football marocain surfe aujourd’hui sur la crête du succès. De quoi inspirer beaucoup de nations.

Il ne serait pas trop hasardeux d’affirmer que le Maroc du football est la terre de tous les superlatifs. Qui mieux que le Royaume chérifien peut se targuer et se vanter de truster les principaux trophées mis en jeu dans le microcosme du sport roi continental.

Hormis la coupe d’Afrique des nations qui échappe à son emprise, le Maroc a répondu présent à toutes les compétitions majeures du continent. Avec un football bien organisé et structuré, le pays du vice-président de la CAF, Faouzi Lekjaa fait des envieux.

Les lions de l’Atlas. Beranger Ilboudo pour Sidwaya Sport. Editions Sidwaya.

Des clubs à l’équipe nationale, le foot marocain montre une certaine homogénéité qui lui permet de dominer le continent aujourd’hui. Ses installations sont de très bonnes qualités et cela attire les techniciens de renoms qui se plaisent à venir travailler et distiller leur savoir.

Est-ce un hasard si les pays privés de stade homologué par la Confédération africaine de football s’y réfugient pour disputer leurs rencontres internationales ? Cela est une preuve que le Maroc n’est plus un obstacle mais plutôt un pays de spectacle. Et cela attire, en plus des stars du football des pays qui s’y produisent, des devises pour cette nation.

Sportivement et économiquement, le Royaume chérifien en profite grâce à l’essor de son football. Un football qui a accepté investir sur ses infrastructures et sur ses centres de formation et en retour cet investissement le lui rend bien.

Issoufou Dayo après avoir remporté la coupe CAF avec son club. Béranger Ilboudo pour Sidwaya Sport. Editions Sidwaya.

Au Burkina Faso, nous en sommes encore à des querelles intestines qui minent le développement de notre football et tirent sa production vers le bas. Les acteurs du football national gagneraient à prendre exemple sur le Maroc même si comparaison n’est pas raison.

L’éventail du tissu économique burkinabè n’étant pas assez large, il faudrait gérer de façon harmonieuse le peu de moyens alloués au football. Faire des miracles avec ces moyens limités pour permettre aux clubs de toiser les mastodontes du continent.

Les footballeurs burkinabè ne sont pas les plus médiocres d’Afrique. Bien au contraire. Pour s’en convaincre, il faudrait voir leur prestation avec l’équipe nationale où les Etalons émargent ces derniers temps dans le dernier carré.

Avec un peu plus de volonté et de moyens, les clubs pourront éventuellement élever leur niveau et attirer d’autres pépites. Ce qui permettra au sport roi burkinabè de marcher sensiblement sur les pas du football marocain qui est aujourd’hui une référence en Afrique.

Béranger ILBOUDO

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