La fédération burkinabè de volleyball fait partie des premières fédérations à organiser son championnat national A. Comment la discipline se porte au Burkina Faso, quelles sont les échéances qui attendent la fédération, c’est entre autres questions auxquelles le président a bien voulu nous répondre.

Quelle appréciation faites-vous du niveau du championnat ?

Le niveau du volleyball burkinabè ne cesse de grimper. Cette année, le niveau était encore très élevé. Quand on regarde les matchs du championnat, les points sont restés serrés.

Peut-on espérer avoir une équipe nationale compétitive ?

Je crois que oui. Dans le championnat, nous avons d’excellents et talentueux joueurs pour composer une équipe nationale compétitive.

Que pensez-vous de la domination de l’AS Douanes ces deux dernières années en dame et homme ?

L’AS Douanes a été championne la saison dernière dans les deux genres et encore sacrée cette année. Je pense que cette domination provient de l’organisation et du travail que ce club fait.

Les dirigeants de ce club mettent parfois leurs moyens personnels pour soutenir le club. Je profite les féliciter pour le travail qui a été abattu.

Ce club a été le représentant du Burkina à la coupe d’Afrique des clubs champions. Quelle appréciation fait-vous de cette participation ?

Effectivement l’AS Douane a pris part à la compétition en Tunisie et moi-même, j’y étais et j’ai vu leur prestation. Il faut reconnaitre qu’au niveau continental ce n’est pas facile.

Malgré que les joueurs soient toujours dans la phase d’apprentissage, ils se sont bien battus. Il faut noter que les clubs de notre pays n’ont pas les mêmes moyens que des clubs comme Al Aly et l’Espérance de Tunis.

A travers leur dernière participation, ils ont avoué avoir acquis de l’expérience. Ils ont pris des engagements pour être mieux classés à leur prochaine participation.

Quelles sont les compétitions à court ou moyen terme auxquelles la fédération entend prendre part ?

Nous sommes en train de préparer le championnat des cadets à partir du 22 juillet. Après, c’est le championnat D2 que nous allons organiser. Avec les équipes nationales hommes et dames, nous devrons participer le 3 août à la coupe de la Solidarité de la zone 3 en Côte d’Ivoire.

Grâce à de bon collaborateur, il y aura un entraineur suisse qui viendra coacher gratuitement nos deux équipes. Ce qui est intéressent, c’est que nos entraineurs locaux pourront profiter de ses compétences. Nous allons profiter de la compétition de la zone3 en Côte d’Ivoire pour entrevoir notre participation à la coupe d’Afrique en 2023.

Pour la première fois, nous avons participé en 2021 à cette compétition, à Kigali. Nous ne pensons pas nous arrêter là. Nous cherchons les voies et moyens pour encore faire participer notre équipe nationale homme. L’idéale, c’est de participer en homme et en dame, si nous avons les moyens qu’il faut.

Pensez-vous organiser une compétition internationale au Burkina à court, moyen ou long terme ?

Quand nous participons aux compétitions, nous voyons comment les pays organisateurs font. Il faut beaucoup de moyens pour organiser une compétition.

La confédération africaine de volleyball va vérifier au préalable vos infrastructures sportives, vos moyens financiers avant d’accepter votre candidature parce qu’il y a plusieurs pays qui y participent.

Pour le moment, nous n’avons pas cela en perspective. Nous voulons d’abord participer aux compétitions pour que nos équipes aient un niveau élevé, avant d’envisager de prendre l’organisation d’une compétition.

Êtes-vous déjà satisfaits du bilan à mi saison ?

Nous sommes déjà satisfaits parce que nous avons tenu le championnat D1 à bonne date. Il reste des championnats à organiser mais, nous avons bon espoir que nous allons arriver à achever notre programme.

Nous appelons à l’union de tous les amoureux du volleyball. Les portes de la fédération restent ouvertes à tout le monde. Nous devrons réfléchir ensemble afin de voir comment nous allons faire pour que le volleyball burkinabè aille de l’avant.

Pengdwendé Achille OUEDRAOGO

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