Hughes Fabrice Zango, champion d'Afrique en triple saut, médaillé de bronze aux JO de Tokyo, médaillé d'argent aux mondiaux d'athlétisme aux USA

Après sa médaille de bronze Olympique remportée brillamment à Tokyo, Hugues Fabrice Zango, le désormais valeur-Etalon de l’athlétisme burkinabè, a remis le couvert à Eugene, à la faveur des Mondiaux d’athlétisme, avec cette fois-ci, le métal argenté, plaçant davantage le Burkina Faso parmi les Nations émergentes de son sport.

Un exploit qui ne doit rien au hasard, quand on connaît la froide détermination du « silver boy » qui se fixe des objectifs chaque fois plus élevés et qui met les moyens nécessaires pour les atteindre.

Tous ceux qui sont dans l’intimité du champion, vantent en effet son hygiène de vie irréprochable et sa modestie, qualités de base qui fondent les sportifs de calibre supérieur.

Produit d’un terroir où le bling bling et les allures de matamore n’ont pas droit de cité, Zango n’a pas oublié d’où il vient, et, conséquemment, sait où il va. Modeste certes, mais ambitieux et déterminé comme sus indiqué à l’instar de ceux qui veulent laisser une trace indélébile dans l’histoire universelle.

Ce stakhanovite du travail ne compte donc pas s’arrêter en si bon chemin, lui qui a déjà pris date avec les prochains championnats et plus loin les Jeux olympiques de Paris 2024.

Quand un pays a la chance de posséder une telle pépite, il se doit de mettre les moyens qu’il faut pour le polir davantage. Ce d’autant que dans la situation actuelle, Zango nous permet d’oublier nos turpitudes du moment, pour avoir la tête dans les étoiles, le temps d’un saut.

Le fait de lui accorder un passeport diplomatique prouve que les autorités ont déjà pris la mesure de son envergure nationale, et, l’accueil qui lui sera réservé par le peuple burkinabè avec ses dirigeants en tête devra traduire encore plus cet amour et cette considération pour le « big boss « .

Ce, afin qu’il aille encore plus vite, plus haut et plus loin pour la gloire du pavillon national. La légende continue.

Boubakar Sy

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