Le grand stade Hassan II, joyau du football de Fèz.

Le Maroc, véritable attraction en matière de football aujourd’hui, a eu une vision grandeur nature avec les plus hautes autorités du pays misant sur la formation et surtout les infrastructures. Avec six stades aux normes internationales et une impressionnante logistique, le royaume chérifien peut aisément candidater pour organiser n’importe quelle compétition internationale.

Une grande caravane de presse appelé « Média tour », composée de journalistes africains ont séjourné dans les plus grandes villes du Maroc pour visiter les six grands stades du pays. Ces infrastructures impressionnent. De Rabat à Casablanca en passant par Tanger, Agadir, Marrakech et Fèz, les stades se laissent apprécier. Rien n’est fait au hasard.

Après avoir visité le paradisiaque Complexe Mohamed VI de Salé Rabat, l’un des plus beaux au monde selon Infantino, « Média tour » s’est ébranlé à Agadir, un peu plus au centre du pays. Dans cette ville, le Grand stade impressionne. D’un coût estimé à plus de 860 millions de dirhams (monnaie marocaine) soit plus de 51 milliards FCFA, il dispose de 45 480 places assises dont 3 zones VIP d’une capacité de 280 places chacune, de 12 cabines de commentateurs et 288 places pour journalistes avec toutes les commodités pour une bonne couverture d’un événement sportif d’envergure internationale.

Le coût de l’entretien par an de ce joyau est estimé à 1 million d’euro, soit plus de 650 millions FCFA. Le cap a été ensuite mis sur la ville ocre du Maroc, Marrakech. Son Grand stade doté d’un gazon naturel, peut accueillir plus de 42 000 spectateurs avec 32 accès gradins et un tartan classique de catégorie A. Il est doté de 4 vestiaires de football, 8 vestiaires d’athlétisme et 2 vestiaires pour les arbitres.

Son éclairage est de 1800 lux verticales, 2500 lux horizontales et un écran d’affichage principal de 84 m2 d’une résolution de 2 cm2. Le Grand stade de Marrakech comme les autres d’ailleurs, disposent de terrains annexes d’entrainement pour les équipes en compétition. Selon le conseiller en communication du président de la Fédération royale marocaine de football, Omar Khyari, « les installations sont de dernières générations.

Nous avons six stades homologués par la CAF et la FIFA car le Maroc a souvent été candidat à l’organisation de la Coupe du monde. Ces six stades répondent à tous les standards internationaux ». Même le coach du Real de Madrid, Carlo Ancelotti, est tombé sous le charme des infrastructures du royaume Chérifien, après sa victoire contre Al Ahly d’Egypte en demi-finale du Mondialito.

« Le Maroc nous a ouvert ses portes et nous a exprimé tout son amour. Le tournoi est très bien organisé, les installations sont parfaites, la pelouse est bonne et le temps est agréable », s’est exprimé le maître à penser des Merengue. Fèz, Casablanca, Tanger et Rabat disposent également de ces bijoux de dernières générations qui font du Maroc, une grande Nation de football. Les résultats de ces dernières années dans les compétitions internationales en sont la preuve.

Le royaume Chérifien, une destination prisée

Avec toutes ces installations sportives, Omar Khyari nourrit l’espoir que la CAN 2025 va se dérouler au Maroc.

En plus de ses installations sportives impressionnantes, le Maroc dispose d’un réseau routier, hôtelier et des destinations touristiques à couper le souffle. Sur le trajet « Média tour », tout le potentiel touristique a été mis en lumière. La « place Jemaa-el-Ifna », le « jardin Majorelle » et le « palais de la Bahia », avec chacun son histoire, des exemples de richesses touristiques de la ville de Marrakech.

Beaucoup de célébrités du sport, de la culture ou de la musique ne se privent pas pour y passer des vacances. Le réseau ferré marocain captive. Le TGV, le premier du continent, fonctionne permanemment et joint pratiquement le nord au sud à un temps record, le tout couronné par 15 aéroports de dimensions internationales. Le Maroc qui a souvent candidaté pour l’organisation de la Coupe du monde s’est considérablement amélioré en termes d’exigence pour répondre aux normes.

Depuis 1988, le royaume Chérifien n’a plus organisé de CAN. Il a manqué de peu pour que la première Coupe du monde de la FIFA organisée en Afrique lui soit attribué en 2010. Depuis lors, plus de CAN ni de mondial alors que le potentiel est là. L’autre corde dans l’arc du Maroc est la sécurité. L’Etat y veille car doté d’une grande expertise selon la Fédération royale de football. « Tout dernièrement le Maroc a aidé le Qatar (lors de la Coupe du monde 2022 : ndlr) dans son dispositif sécuritaire », a-t-il souligné.

Si toutefois la CAF venait à confier l’organisation de la CAN 2025 au Maroc, « toutes les conditions seront réunies pour que cela soit une grande fête de l’histoire du football africain », promesse du conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football, Omar Khyari.

Adama SALAMBERE, de retour du Maroc

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