Education en santé sexuelle des adolescents: plan international Burkina identifie ses succès 

Le Directeur pays de Plan international Burkina Faso, Ahmed Maïga a indiqué que l’atelier a pour but de faire un bilan global de 3 ans de réalisations.

Plan international Burkina Faso organise du 2 au 6 juin 2025,  à Ouagadougou,   un atelier régional d’apprentissage et de capitalisation au profit des adolescents vulnérables en Afrique.

Promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs des adolescents vulnérables en Afrique de l’Ouest est une vision du projet : « Ma santé, Mes droits » de Plan international Burkina Faso. Dans la mise en œuvre de ce projet, l’institution organise du 2 au 6 juin 2025, un atelier régional d’apprentissage et de capitalisation.

La cérémonie d’ouverture dudit atelier a eu lieu, lundi 2 juin 2025 à Ouagadougou. Durant 5 jours, des acteurs clés venus de 6 pays de l’Afrique à savoir le Benin, la Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Togo et Burkina vont dresser le bilan des 3 années de mises en œuvre du projet, échanger sur des défis communs en termes de santé sexuelle, présenter les résultats de chaque pays et formuler des recommandations régionales. 

Le représentant du ministère en charge de l’enseignement secondaire, Mady Kaboré a souligné que le projet entre en droite ligne avec la vision du ministère.

L’objectif de l’atelier est d’identifier les succès, défis et pratiques prometteuses dans la mise en œuvre des trois piliers du projet que sont l’éducation à la vie familiale, le service adapté aux adolescents et les renforcements de la société civile par l’apprentissage. Le Directeur pays de Plan international Burkina Faso, Ahmed Maïga a signifié qu’après 3 ans de mise en œuvre, le projet : « Ma santé, Mes droits » est dans sa phase finale et il s’avère nécessaire de faire un bilan global de ses réalisations, d’où le présent atelier. Il a rappelé que le projet est le fruit de partenariat régional pluriannuel entre l’Union européenne,

Plan international et Femnet en vue de promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs universels des adolescents vulnérables en Afrique de l’Ouest. Il a noté que dans chaque pays, le résultat enregistré est satisfaisant. « Entre autres, le renforcement des capacités des acteurs à travers des formations sur des thématiques diverses, la communication au niveau communautaire pour le changement des comportements, le développement d’un partenariat et une collaboration avec les différents services techniques impliqués dans la mise en œuvre du projet. Au regard de ses résultats, il a traduit sa reconnaissance aux services techniques nationaux et déconcentrés de l’Etat burkinabè à travers les ministères en charge de l’enseignement secondaire, de la santé, de l’action humanitaire et des sports. 

1054 agents de santé communautaires formés

Le représentant du ministère en charge de l’enseignement secondaire, Mady Kaboré en

La coordonnatrice du projet : « Ma santé Mes droits » pour le compte du Burkina Faso, Mariam Lankouandé a présenté le bilan des 3ans au niveau national.

service à la direction des curricula et de l’innovation a confié que le projet entre en droite ligne avec ce que le ministère entend introduire comme innovation éducative. En termes de bilan des 3 dernières années écoulées, il a noté que les résultats sont appréciables parce que l’innovation majeure éducative a été effective.

De son avis, le projet a permis d’opérer un changement de comportement qualitatif des apprenants adolescents. « Ce présent atelier va nous permettre de voir les résultats auxquels nous sommes parvenus », a-t-il confié. La coordonnatrice du projet : « Ma santé Mes droits » pour le compte du Burkina Faso, basée à Koupéla, Mariam Lankouandé a relevé qu’au niveau national les activités ont été réalisées sur le terrain à travers 3 piliers dans la mise en œuvre du projet.

Au niveau du pilier 1 qui est l’éducation à la vie familiale, elle a noté le renforcement de capacité de 330 enseignants et 20 animateurs scolaires, 1054 agents de santé communautaires et pairs éducateurs. Au niveau du pilier 2, concernant le service adapté aux adolescents et la planification familiale, les capacités de 500 agents de santé ont été renforcées.

Quant au niveau du pilier 3 qui est le renforcement des capacités des associations et organisations, 199 membres de comités de feedback, 81 parents animateurs dans des activités de sensibilisation ont été enregistrés. A cela s’ajoute, l’organisation des dialogues intergénérationnels dans 9 communes et la formation de 108 membres d’OSC sur le genre, le plaidoyer et la gestion de projets.

                                                Gbetcheni Constantin Bertrand KAMBIRE

                                                        (Collaborateur)

 

 

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