Vitex doniana, nom scientifique du prunier noir (kayonon en nuni, aandga en mooré) est une espèce ligneuse aux potentialités énormes. Répandue dans les formations végétales des provinces de la Sissili et du Ziro, dans la région de Nando, la plante est plus qu’un trésor pour les habitants de ces localités. En plus de participer à l’alimentation des ménages, elle procure des revenus substantiels aux femmes, intervient dans la médecine traditionnelle, sert à la fabrication de meubles, d’instruments de musique… A cause de ses multiples usages, le prunier noir subit continuellement une pression démesurée, au point que, de nos jours, il est menacé d’extinction.
Dans le jardin potager de Adama Niangao, situé au secteur 2 de Sapouy, chef-lieu de la province du Ziro, un arbre trône majestueusement au milieu des jeunes pieds de baobab, ce mardi 11 novembre 2025. A vue d’œil, on croirait à une plante ornementale, tellement les branches ont été soigneusement taillées. Aucune n’arrive à se déployer convenablement. Le tronc porte aussi des stigmates de machettes, des individus l’ayant tailladé pour prélever les écorces. Cet arbre dont l’âge est estimé à environ 70 ans, selon M. Niangao, est le Vitex doniana, communément appelé prunier noir (kayonon en langue locale nuni, aandga en mooré).
Malgré son âge, il demeure le seul pied dans le jardin. Aucune repousse n’est constatée dans les environs. Aux dires de Adama Niangao, la soixantaine, le prunier noir a poussé naturellement et a été entretenu par son défunt père. Lui, à son tour, l’a conservé lors de l’aménagement de son espace de production, à quelques encablures du barrage de Sapouy. M. Niangao, qui est de l’ethnie gourounsi, affirme que le kayonon revêt une grande importance pour sa communauté, car faisant partie de ses habitudes culinaires. « Chez nous, dans toutes les cours, les feuilles du Vitex doniana sont consommées en légume ou en sauce », souligne-t-il.

Les fruits de l’arbre, noirâtres à maturité, sont très sucrés et prisés par les enfants qui en consomment la pulpe. « Ma famille profite beaucoup de ses fruits et feuilles jusqu’à présent. Ses racines et ses écorces sont utilisées pour la pharmacopée. C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé de le protéger », justifie M. Niangao, qui ajoute que le prunier noir servait de repère aux techniciens des forages.
« Quand on le voit dans un endroit, on sait que la nappe phréatique y est bien fournie », note-t-il.
Forte pression sur le Vitex doniana
Adama Niangao, également pépiniériste, dit constater une pression humaine énorme sur le prunier noir à cause de ses vertus. Puisqu’à chaque fois, des individus viennent demander soit les feuilles, soit les fruits. Mais pour les écorces, il oppose un refus catégorique afin de préserver l’arbre. Malgré ces précautions et le grillage entourant le jardin, des personnes mal intentionnées parviennent à s’y introduire pour, soit mutiler les branches afin de récolter les feuilles, soit prélever les écorces, au grand dam du propriétaire.
« Il y en a qui profitent de mon absence pour couper les branches avec des machettes, d’autres les écorces. Ce sont des comportements que je dénonce, car à cette allure, ils vont tuer l’arbre », déplore le jardinier. Des pruniers noirs qui ont subi cette pression et en sont morts, il en a beaucoup vu dans sa zone. Une situation dramatique qu’il veut éviter à tout prix à son « trésor ».
A quelques kilomètres de là, deux pieds de Vitex doniana ont l’air de vivoter dans un bosquet. Le même constat est fait sur ces arbres rabougris : branches et troncs tailladés, croissance difficile, régénération naturelle compromise. Pépiniériste et tradipraticien, Boubou Nama dit Abou, habitant le secteur 1 de Sapouy, fait savoir qu’en compagnie

d’autres camarades d’enfance, il venait cueillir les succulents fruits de ces plantes. Cela relève pour lui, d’un vieux souvenir, puisqu’elles n’ont plus la chance de porter pendant longtemps leurs jeunes feuilles, à plus forte raison produire des fleurs et des fruits.
« La plupart des pruniers noirs ont les branches mutilées chaque année. Si ça continue ainsi, l’espèce va disparaitre un jour », s’indigne M. Nama. Il confie avoir l’intention de reproduire le Vitex doniana en pépinière. Seulement, il n’arrive pas à trouver les fruits. « En tant que tradipraticien, c’est mon devoir de reproduire l’espèce, parce qu’on l’utilise beaucoup dans la pharmacopée », s’engage-t-il. Outre la médecine traditionnelle, révèle Abou, le prunier noir est utilisé par les maitres coraniques pour fabriquer de l’encre qui sert à écrire sur leurs tablettes en bois, tandis que son tronc intervient dans la sculpture des tam-tams.
Une disparition progressive
Alizèta Nignan, ménagère à Sapouy (63 ans) confirme la disparition progressive du Vitex doniana dans sa zone. Il y a 20 ou 30 ans de cela, raconte-t-elle, l’arbre était abondant et présent à la lisière des habitats et la cueillette des feuilles se faisait sans difficulté. A l’époque, se souvient-elle, il y en avait assez à manger et à vendre dans les marchés. « On vendait les feuilles bouillies sous forme de boules à 25 F CFA l’unité. La consommation de ces feuilles nous maintenait en bonne santé », indique la sexagénaire qui affiche toujours une apparence solide. Pour la cueillette des feuilles, déclare-t-elle, les machettes étaient bannies. Seules les mains ou les faucilles à longue manche étaient autorisées. Aujourd’hui, reconnait Mme Nignan, la donne a changé.

Certains pieds de prunier noir sont devenus vieux et d’autres sont morts. De plus en plus, le kayonon se fait rare dans les assiettes. Alizèta Nignan pointe du doigt les actions anthropiques néfastes à travers les mauvaises techniques de prélèvement des parties de l’arbre. « Nombre de cueilleurs de feuilles coupent complètement les branches. Certains producteurs, qui ne connaissent pas non plus l’importance du prunier noir, tuent les jeunes pousses lors des défriches. Tout cela a contribué à la diminution de la population de l’espèce », relate-t-elle, l’air préoccupée.
C’est également l’avis de Kaliza Nacro, ménagère de 61 ans à Sapouy, lorsqu’elle soutient que la spéculation foncière a beaucoup joué dans la disparition progressive du Vitex doniana dans la province. « De nos jours, beaucoup de terres ont été vendues dans le Ziro. Les nouveaux acquéreurs, ne connaissant pas l’arbre, l’abattent systématiquement lors des aménagements », clarifie-t-elle. Il y a aussi le vieillissement des pieds existants, suivi de leur mortalité. Mme Nacro garde toujours en mémoire un souvenir douloureux relatif à la mort, il y a six ans, du seul prunier noir qui existait dans leur champ.
« C’est un pur délice que l’arbre nous offrait en famille. Ses feuilles préparées avec le soumbala, le poisson et le beurre de karité nous permettaient de nous régaler. Après avoir consommé ce met, on était épargné de la constipation », se remémore, nostalgique, Kaliza Nacro. Aujourd’hui, pour revivre ces moments précieux, elle se voit parfois obligée d’aller « quémander » les feuilles auprès d’autres personnes qui ont la chance d’avoir toujours la plante dans leurs fermes. Là également, ce n’est pas à tous les coups que ça marche, à l’entendre.
Du côté des spécialistes de l’environnement, on confirme cette diminution de la population de Vitex doniana. « Dans le Ziro, il y a quelques pieds du prunier noir qui ont été recensés lors des Inventaires forestiers nationaux (IFN) 1 et 2. C’est une espèce qui était très présente mais qui, malheureusement, est en train de disparaitre. Cela est lié à des phénomènes anthropiques et climatiques », déclare le chef de service des forêts et de la faune du Ziro, le lieutenant des Eaux et Forêts, Eric Joachin Nikiéma.
Des populations nostalgiques
Dans la province de la Sissili, c’est le même constat de la raréfaction du kayonon qui est fait, aussi bien dans les familles que dans les marchés. Pourtant, il y était à profusion, aux dires des populations.

Aminata Nignan (71 ans) habite le village de Métio, à une vingtaine de kilomètres de Léo (chef-lieu de la province). Elle se plaint de ne plus disposer de son plat préféré (kayonon) comme avant. « Je fréquentais moins les centres de santé, parce que je consommais régulièrement les feuilles dont celles du prunier noir », se convainc-t-elle. Iliasse Nignan (52 ans) du même village renchérit qu’il vient de soigner son épouse qui souffrait d’une maladie mystique avec la plante du Vitex doniana. Outre cela, il cite d’autres pathologies que l’espèce peut soigner, à savoir les plaies, les maux de ventre, les affections cutanées, etc. « Nos parents disaient qu’il est interdit de brûler l’arbre du prunier noir.
Celui qui le fait, peut être victime d’un incendie ou perdre la vue », confie M. Nignan. Habiba Nébié (la quarantaine), originaire de Kayéro, se souvient de cette époque où, jeune fille, elle marchait sur une distance de 15 km avec sa mère pour vendre le kayonon à Léo. Avec des recettes journalières variant entre 1 000 et 1 500 F CFA pour chacune, elles se procuraient, en retour, des pagnes, du poisson sec et des condiments pour le repas du soir. « Avant, les enfants tombaient rarement malades, à cause de la consommation régulière des feuilles. Jusqu’à ce que je me marie, je n’avais jamais été hospitalisée. Cette époque est révolue. Il nous faut retourner à nos mets locaux », clame Mme Nébié.
Souleymane Zizien (46 ans) de Métio est d’avis mais regrette la diminution de l’espèce dans sa zone, à cause de sa surexploitation. Il nous emmène voir quelques vieux pieds à la périphérie du bourg qui sont implantés dans des parcelles de production. Ici également, les prélèvements abusifs de la plante ont pignon sur rue. Comme la régénération naturelle de l’espèce semble compromise, M. Zizien suggère sa reproduction en pépinière dans tous les villages.

« Nous sommes prêts à planter et à entretenir le prunier noir si nous obtenons sa pépinière », lance-t-il. Cette action, Anas Yago l’a déjà entreprise dans son champ, au secteur 5 de Léo. Au moment de l’implantation de sa ferme en 2005, raconte-t-il, il y a trouvé une plante de Vitex doniana, d’environ 10 ans. Par curiosité, il a associé quelques graines de l’arbre à celles de l’anacarde pour une reproduction en pépinière. « Quelques graines du prunier noir ont germé et j’ai décidé en 2008 de mettre en terre deux plants et de distribuer les autres à des amis. Aujourd’hui, ils sont grands et ma famille en profite beaucoup », se félicite M. Yago.
La domestication, une alternative
Un autre pied de Vitex doniana va apparaitre en 2021 dans sa ferme par le fait du hasard, selon lui. En effet, explique-t-il, c’est lors du labour de son champ que le tracteur a déterré l’une des racines du vieux prunier noir. Partagé au départ entre la couper et la remettre en terre, il opte finalement pour la seconde idée. « Un mois plus tard, j’ai constaté qu’il y avait des bourgeons sur une partie de la racine qui était exposée. J’en ai éliminé pour ne laisser que le plus grand qui a poursuivi sa croissance », précise le producteur agricole. Sans le savoir, il venait de réaliser une reproduction réussie de l’espèce par drageonnage.
Ce mercredi 12 novembre 2025, c’est un jeune rejet de quatre ans en pleine croissance que nous trouvons à quelques mètres de la plante-mère. Il porte ainsi à quatre le nombre de Vitex doniana dans la ferme de Anas Yago. Grâce à une clôture en grillage, il voit désormais la pression baisser sur ses arbres. « Ce n’était pas facile au début. Les gens venaient à tout moment cueillir les feuilles, d’autres de façon clandestine. La technique de prélèvement laisse parfois à désirer », mentionne-t-il.
Le lieutenant des Eaux et Forêts, Eric Joachin Nikiéma, admet que l’ébranchage, l’écorçage et la coupe ont un impact énorme sur le prunier noir. A l’entendre, nonobstant les conseils en techniques de prélèvement prodigués par les forestiers, beaucoup de personnes, surtout de la pharmacopée, n’en font qu’à leur tête. En plus, relève-t-il, les gens n’ont pas le

réflexe de reproduire le prunier noir en pépinière. « Ce qui fait que sa population est vieillissante. Alors que s’il n’y a pas de renouvellement, on va vers la disparition de l’espèce », prévient le chef de service des forêts et de la faune du Ziro. Le Directeur provincial (DP) des eaux et forêts de la Sissili, l’inspecteur des Eaux et forêts Karim Yéyé, confirme la surexploitation du prunier noir dans sa localité.
Pour contrer cette menace, annonce-t-il, l’exploitation de l’arbre a commencé à être règlementée dans certains villages. Du reste, informe-t-il, le Vitex doniana, comme bien d’autres espèces ligneuses, bénéficie de mesures de protection particulière et sa coupe est strictement interdite. « Le Code forestier, en son article 264, alinéa 4, dit que sont punis d’un emprisonnement de 3 mois à 2 ans et d’une amende de 50 000 à 1 000 000 F CFA ou l’une de ces deux peines, ceux qui procèdent à la destruction des essences forestières protégées », rappelle le DP Yéyé. En raison de l’intérêt ethnobotanique et alimentaire de l’arbre, des mesures sont en train d’être prises à tous les niveaux pour sa domestication.
Mady KABRE
dykabre@yahoo.fr
Un arbre aux usages multiples
Le Vitex doniana est un arbre très prisé pour plusieurs raisons. Selon un document publié en 2016 par le Centre national des semences forestières du Burkina Faso, le bois est apprécié pour la construction de maisons, de cuves, de meubles, de tabourets, la sculpture, les manches d’outils, les crosses de fusil, les bols, les cuillers, les tambours, les guitares et les ruches. Il convient aussi pour la parqueterie légère, la menuiserie, les boiseries intérieures, la construction navale, la charronnerie, les instruments agricoles, les jouets, les allumettes, les contreplaqués, les panneaux durs, etc. Il sert aussi de bois de feu et de charbon de bois.
Cuites, les jeunes feuilles se mangent en légume ou en sauce. La pulpe des fruits noirâtres est comestible et sucrée et se mange crue, souvent en confiture. On obtient une boisson avec le jus des fruits et on fabrique un alcool fort ainsi qu’un vin à partir des fruits bouillis. Les graines à l’intérieur du noyau sont également comestibles.
Le prunier noir a de nombreuses applications en médecine traditionnelle. Le jus des feuilles sert de collyre pour traiter la conjonctivite et autres affections oculaires. En externe, la décoction de feuilles sert de galactagogue et contre les maux de tête, la rigidité, la rougeole, les éruptions cutanées, la fièvre, la varicelle et l’hémiplégie ; et par voie interne, de tonique, d’antalgique et de fébrifuge, et pour traiter les maladies respiratoires.
La décoction des racines est administrée par voie orale contre l’ankylostomose, le rachitisme, les affections gastro-intestinales et la jaunisse. L’écorce réduite en poudre et additionnée d’eau permet de soigner les coliques, et un extrait d’écorce soulage les maux d’estomac et les affections du rein. L’écorce soigne également la lèpre et les maladies de foie, et permet de contenir les saignements après l’accouchement. Les fruits, secs et frais, sont consommés en cas de diarrhée et pour lutter contre les carences en vitamines A et B.
M.K
Comment préparer le kayonon ?
Dans une marmite, l’on fait bouillir les jeunes feuilles. On retire la première eau, on presse les feuilles pour les replonger dans une autre eau. On les laisse tremper un instant avant de les presser de nouveau. Dans une marmite placée au feu, on met des condiments à souhait (tomate, oignon, poivron, piment, soumbala…), du poisson et du beurre de karité ou tout autre huile. Ensuite, on ajoute les feuilles et on fait cuire le tout. On obtient ainsi un mélange délicieux que l’on peut manger simplement ou accompagner de la pâte de mil ou de maïs (tô).
M.K
« Aujourd’hui, il est rare de voir une plante de Vitex doniana qui n’est pas, soit mutilée, soit écorcée », Karim Yéyé, DP des eaux et forêts de la Sissili
Carrefour africain (C.A) : Quel est l’état actuel de la population du Vitex doniana dans la Sissili ?

Karim Yéyé (K.Y) : Le peuplement du Vitex doniana ou prunier noir est fortement en baisse dans la province de la Sissili, à cause de ses usages multiples. Cela se justifie par le constat que nous faisons sur le terrain. Dans nos patrouilles, nous rencontrons rarement les pieds de Vitex doniana. En outre, lors de nos inventaires dans certaines forêts ou des unités qu’on aménage pour l’exploitation, l’on se rend compte que la fréquence de l’espèce est très faible. Cela montre qu’elle est menacée au niveau de la province.
C.A : De nos jours, quelle est la pression anthropique exercée sur le prunier noir ?
K.Y : Dans la Sissili, le prunier noir est beaucoup utilisé par les populations, d’où les raisons de sa surexploitation. Toutes les parties de l’arbre, notamment les racines, l’écorce, les feuilles et les fruits, sont exploitées. Elles sont utilisées dans la pharmacopée et surtout les feuilles et les fruits dans l’alimentation. Il faut aussi noter que les feuilles de Vitex doniana sont appétées. De temps en temps, par manque de pâturage, les feuilles sont récoltées pour nourrir les animaux. Le bois est utilisé comme bois de service ou de feu.
Aujourd’hui, il est rare de voir une plante de Vitex doniana qui ne porte pas de traces des actions humaines. Elle est, soit mutilée, soit écorcée. Pour cela, Nous avons commencé à reproduire l’espèce en pépinière pour les reboisements, surtout dans les bosquets à plantes médicinales. Même dans les domiciles, les gens ont commencé à planter le prunier noir.
C.A : Au regard de cette pression, peut-on affirmer que le prunier noir est en voie de disparition dans la Sissili ?
K.Y : Evidemment. C’est une espèce surexploitée et en voie de disparition. Depuis longtemps, elle est menacée à cause de son usage multiple. Les pieds existants sont vieillissants et cette pression anthropique fait que la régénération naturelle de la plante est difficile. Cela joue sur sa survie. C’est pourquoi, le Vitex doniana fait partie des espèces bénéficiant de mesures de protection particulière.
C.A : Quelles sont les mesures prises pour préserver l’espèce ?
K.Y : Cette année, nous avons beaucoup produit le Vitex doniana en pépinière et cela a été reboisé dans la province. Le Centre national des semences forestières en a produit aussi. Dans certaines localités de la Sissili, les populations ont compris la nécessité de protéger le prunier noir et ont commencé à réglementer son exploitation. Nous sommes en train de former également les tradipraticiens aux techniques de prélèvement des parties de l’arbre. Dans les aménagements des nouvelles exploitations agricoles, la coupe du Vitex doniana n’est plus autorisée. Comme il fait partie des espèces bénéficiant de mesures de protection particulière, il y a des sanctions encourues en cas de sa destruction. Le Code forestier, en son article 264, alinéa 4, dit que sont punis d’un emprisonnement de 3 mois à 2 ans et d’une amende de 50 000 à 1 000 000 F CFA ou l’une de ces deux peines, ceux qui procèdent à la destruction des essences forestières protégées.
Entretien réalisé par Mady KABRE






























