Fête de la nativité : appel à la réconciliation

Dans la nuit du 24 décembre 2019, les catholiques du Burkina Faso ont assisté à la messe de Noël ou fête de la nativité. A la paroisse cathédrale de l’Immaculée Conception, l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo, a appelé à la réconciliation des peuples.

«Noël nous donne l’occasion de travailler à l’intégration des peuples et des ethnies. Une intégration qui touche toutes les cultures, les races et les ethnies qui partagent le même sol. Une valeur qui est reconnue à toute nation, c’est son intégrité, sa capacité à intégrer l’autre quelles que soient son ethnie, sa langue et sa condition sociale et ses options politiques ». C’est par ces mots que l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo, a situé le contexte de la célébration de la nativité la nuit du 24 décembre 2019 à la paroisse cathédrale de Ouagadougou. Sur le sens de la fête de Noël marquant la naissance de Jésus Christ, le cardinal a indiqué aux fidèles qu’en rentrant dans l’histoire, « le fils de Dieu » veut donner un nouveau sens à l’existence humaine. « Nous assistons à une nouvelle création, à un nouveau départ, tant personnel que familial et communautaire », a-t-il fait savoir. Dans cette perspective, a dit le cardinal, l’évangile invite tous les hommes à se regarder réciproquement comme des personnes dont la vie est sacrée, à se regarder comme des enfants de Dieu, des frères et des sœurs. A écouter l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, autrui ne doit jamais être enfermé dans ses actes et actions. Et c’est seulement en choisissant la voie du respect qu’on peut rompre la spirale de la violence, de la vengeance et entreprendre le chemin de l’espérance de la réconciliation et de la paix véritable, a-t-il ajouté.

En outre, il a condamné l’injustice qui se résume par les disparités économique, sociale, culturelle, « trop grandes » entre les peuples, provoquant ainsi la tension et la discorde en mettant la paix en péril. Il a poursuivi que dans de nombreux pays africains, les génocides et les violences de tous ordres ont été perpétrés « parce que des peuples étaient opprimés et discriminés sans aucun essai de dialogue et de concertation ». Combattre la misère, lutter contre l’injustice, c’est promouvoir le mieux-être, a-t-il déclaré.
Enfin, il a salué la mémoire des civils et des militaires tombés à Arbinda dans la région du Sahel.

Oumarou RABO
(Stagiaire)

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