Les travaux de la 7e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou à Dakar se sont débutés le 12 décembre 2018 avec la session plénière « Briser les barrières pour assurer l’inclusion des jeunes ». Le directeur de l’UNFPA région Afrique de l’ouest et du centre, Mabingue Ngom a animé cette session plénière.
Les jeunes veulent être impliqués dans l’élaboration des politiques de la santé sexuelle et reproductive, dans la mise en œuvre et dans l’évaluation. « Tout ce que tu fais pour moi sans moi est contre moi », illustre bien le vœu des jeunes.
Pour le directeur de l’UNFPA région Afrique de l’ouest et du centre, Mabingue Ngom les statistiques les plus récentes sont révélatrices d’une population particulièrement jeune dans cette partie de l’Afrique. En effet 318 millions de personnes sont âgées de moins de 35 ans et 148 millions ont entre 15 et 35 ans et cette tendance se maintiendra jusqu’en 2050 selon le scénario moyen des Nations Unies.
Cette importante population jeune, poursuit Mabingue Ngom, peut constituer un énorme potentiel, si les investissements nécessaires sont réalisés en leur faveur notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la gouvernance en leur donnant une formation appropriée et en mettant en place des reformes qui favorisent la création d’emplois décents. « Les filles d’Afrique de l’ouest et du centre connaissent le risque le plus élevé d’être marié pendant leur enfance, 4 jeunes femmes sur 10 ont été mariées avant l’âge de 18 ans et parmi elles 1 sur 3 a été mariée avant l’âge de 15 ans », a-t-il deploré.
La réponse à ces défis doit être à son avis multisectorielle et holistique. « Nous devons ainsi intensifier les investissements en les fondant sur des données probantes éprouvées et en mettant l’accent sur l’autonomisation des jeunes, des femmes et des filles à travers le développement du capital humain, leur éducation en matière de sexualité et en leur offrant des services à leur besoins », a-t-il appuyé.
Suite à monsieur Mabingue, les jeunes du Benin, du Mali, du Niger et du Sénégal ont porté la voix des jeunes des pays membre du PO. Ils ont insisté sur la nécessité de les impliquer activement dans l’élaboration des politiques et plan de développement les concernant. Ils veulent participer à la mise en œuvre de ces politiques et également participer aux évaluations.
BS