Accord de Paris sur le climat : La contribution déterminée du Burkina en révision

Le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Sié Edgard Sou a invité les acteurs à une participation effective des travaux.

Le Programme des Nations unies pour le développement a organisé les 16 et 17 novembre 2020 à Dédougou, un atelier en vue de la révision de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) du Burkina Faso. Le CDN est un référentiel des engagements de l’Etat à l’horizon 2030 de l’accord de Paris sur le climat.

Les acteurs de la lutte contre le changement climatique sont dans une dynamique de révision de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) du Burkina Faso adopté depuis 2015. La CDN constitue un référentiel des engagements de l’Etat burkinabè à l’horizon 2030 de l’accord de Paris sur le climat, en rapport avec ses efforts d’adaptation et d’atténuation. Ainsi, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec le Conseil national pour le développement durable (CNDD), organise des ateliers de concertation inclusive afin d’assurer une participation des acteurs déconcentrés.

Les 16 et 17 novembre 2020, c’est autour des acteurs de la Boucle du Mouhoun de se réunir en atelier. Pendant 48 heures, les participants ont suivi des communications portant entre autres, sur l’Accord de Paris sur le changement climatique, La CDN du Burkina Faso, le rôle des acteurs locaux dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une CDN plus ambitieuse du Burkina. A termes, les contributions et les suggestions des uns et des autres permettront de réviser la CDN qui devrait être plus pertinente et inclusive. Le représentant du PNUD à la cérémonie, Célestin Poda, chargé du Programme gestion durable des terres et changement climatique, a rappelé que l’accord de Paris vise à contenir la hausse des températures moyennes de la surface du globe nettement en dessous de 2 degré par rapport aux niveaux préindustriels.

Ainsi, a-t-il précisé, les engagements du Burkina Faso relatifs à l’effort mondial de réduction des gaz à effet de serre, à travers la CDN, se fondent entre autres, sur les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, des transports, des déchets et de la foresterie. Il pense que pour le respect de ses engagements, les efforts doivent être déployés par les acteurs déconcentrés et décentralisés qui sont plus proches de la population. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le PNUD, à travers sa « promesse climatique », apporte un appui au renforcement de la CDN du Burkina Faso. Et le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Sié Edgard Sou, est reconnaissant au PNUD pour son engagement aux côtés des autorités du Burkina Faso dans le processus de cette révision.

Car, a-t-il laissé entendre, le pays veut examiner la possibilité de rehausser ses ambitions de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. « Cette option du gouvernement du Burkina Faso traduit sa volonté de jouer toute sa partition pour faire face aux défis que pose le changement climatique au niveau global », a-t-il souligné. Il a, de ce fait, invité les acteurs de la région à participer activement aux travaux pour qu’enfin les échanges aboutissent à une CDN réaliste et vérifiable.

Adama SEDGO

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