Confection de masques pour les élèves: La contribution des tisseuses sollicitée

Le directeur délégué de la CCTH, Adama Traoré, a indiqué que le masque est accessible au prix unitaire de 250 F CFA.

La Confédération coton textile et habillement (CCTH) a animé une conférence de presse, le vendredi 8 mai 2020 à Ouagadougou, pour inviter les tisseuses à l’accompagner dans la confection des masques lavables destinés aux élèves pour la reprise des cours.

La Confédération coton textile et habillement (CCTH) entend accompagner le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), dans la mise à disposition des écoles et des élèves de 12 millions de masques 100% coton burkinabè d’une valeur de 3 milliards F CFA afin de faciliter la reprise des cours.

Pour relever ce défi, elle a demandé l’accompagnement des associations de tisseuses dans la confection des masques lavables, le vendredi 8 mai 2020 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. Selon le directeur délégué de la Confédération, Adama Traoré, les masques confectionnés ont une bonne absorption de l’humidité, une résistance à l’usure, à la chaleur, lavables et accessibles au prix unitaire de 250 F CFA.

« Le tissage artisanal ne permet pas d’obtenir rapidement de grandes quantités de pagnes à même d’alimenter les ateliers de couture », a fait remarquer M. Traoré. Il a indiqué qu’à ce jour, la structure a confectionné 600 mille masques. « Le principal goulot d’étranglement demeure la disponibilité régulière des pagnes et un pagne confectionne en moyenne 30 masques », a-t-il signalé.

De ce fait, il a sollicité une implication accrue des tisseuses dans la confection des masques. Les 12 millions de masques seront-ils disponibles d’ici à la reprise des cours? M.Traoré a répondu qu’il serait impossible, vu que le problème de disponibilité des pagnes se pose. Par ailleurs, il a salué la mise en œuvre de solutions endogènes facilitant l’accessibilité des masques qui va contribuer à protéger davantage la population contre le COVID-19.

Monique OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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