L’Initiative pour la promotion des actions du développement au Burkina Faso (IPAD-Burkina) a lancé, jeudi 13 février 2025, à Ziniaré, un espace de dialogue et d’actions appelé le Carrefour des jeunes engagés.
La jeunesse de Ziniaré souhaite apporter sa pierre à l’édification du Burkina. Pour ce faire, elle a mis en place un espace de dialogue et d’actions dénommé le Carrefour des jeunes engagés.
Lancé par l’Initiative pour la promotion des actions du développement au Burkina Faso (IPAD-Burkina, cet espace vise à renforcer l’implication des jeunes dans le développement du Burkina Faso à travers des échanges thématiques et des actions concrètes, a expliqué Abdoul Ouahab Dialla, coordonnateur national d’IPAD-Burkina.
« Il ne s’agit pas seulement de discuter, mais aussi de passer à l’action. À travers des rencontres périodiques, des thé-débats, des projections de films et des interventions d’experts, nous voulons stimuler une jeunesse consciente et engagée. » a-t-il expliqué.
Selon M. Dialla, le Carrefour des jeunes engagés se veut être un cadre structuré où ils pourront s’informer, débattre et agir sur des thématiques variées telles que l’environnement, la paix, l’agriculture durable et la bonne gouvernance.
Des rencontres seront organisées tous les deux samedis et occasionnellement les dimanches, afin de permettre une large participation des jeunes de l’Oubritenga.
De son côté, Yobi Tapsoba, Directeur provincial de la Jeunesse de l’Oubritenga a insisté sur l’importance de l’engagement des jeunes. « Ce Carrefour vous est dédié. Il vous offre un espace pour vous exprimer, échanger et proposer des solutions. Saisissez cette opportunité et soyez des acteurs du changement », a-t-il laissé entendre.
Il a également réaffirmé la disponibilité des services publics à accompagner ce type d’initiatives, soulignant que la jeunesse burkinabè est la clé du développement durable du pays.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Ziniaré, Florent Daboné, a aussi loué cette initiative pour l’avenir du pays. « Face aux défis majeurs tels que l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la gouvernance, la jeunesse ne peut être spectatrice. Elle doit être une force de proposition et un moteur du changement », a-t-il insisté.
Djakaridia SIRIBIE
Paul Ousmane COMPAORE
(Collaborateur)