Le 24 novembre 2018, l’agence du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Burkina Faso, a délocalisé son QG pour 24 heures à la place de la Nation. A partir de là, et dans une effervescence, des activités ont été organisées dans l’optique de soutenir les réfugiés ayant choisi pour terre d’asile, le Burkina Faso. La représentante-résidente du HCR au Burkina, Loli Kimyaci, était là en personne, et a participé aux différentes activités.
De la place de la Nation à Ouagadougou le 24 novembre 2018, est partie une marche de soutien dans la joie, avec environ trois cents personnes issues de différentes couches socioprofessionnelles, à travers les artères de la capitale, sur près de 6 Km. Ils étaient tous vêtus de T. shirts jaunes estampillés, « Un pas vers la sécurité routière, marche de soutien aux familles forcées de fuir, je suis LuQuluQu ».
Le point d’arrivée était le même lieu de départ. Après que les marcheurs ont récupéré un peu, ils se sont relaxés dans une séance d’aérobic, avec différentes sortes de mouvements gymniques. Cette séance d’aérobic s’est poursuivie par des prestations d’artistes, tels Smarty, Imilo le Chanceux, Malika la Slameuse, Pam Luster, etc.
Et le sport n’était pas seulement à l’honneur. Une mini-foire culturelle a été organisée avec des produits d’art essentiellement fabriqués par des réfugiés, notamment maliens au Burkina Faso. La cérémonie qui s’est bien déroulée à la grande satisfaction de la représentante-résidente du HCR. « Nous sommes satisfaits de la mobilisation autour de l’invite du HCR, près de 300 personnes ont participé à la marche. Le but de cet événement panafricain est de faire prendre conscience des trajets périlleux que les personnes forcées de fuir prennent à la recherche de la sécurité au-delà des frontières, ainsi que de l’incroyable résilience de ces familles africaines », a-t-elle expliqué. Et de poursuivre que les différentes souscriptions de fonds afin de participer aux activités, seront utilisés pour le soutien des réfugiés en Afrique.
Le représentant des réfugiés maliens au Burkina Faso, estimés à près de 25 000, Ag Abdoul Karim, a loué l’initiative du HCR. Au nom de ses compatriotes réfugiés, il dit se sentir au pays des Hommes intègres, et serait même ravi d’avoir la nationalité burkinabè. Les enfants n’étaient pas en reste, car des aires de jeu ont été aménagés à leur intention.