Le Projet d’appui aux gouvernements ouverts francophones (PAGOF), en collaboration avec CFI, organise une formation en journalisme d’investigation et en datajournalisme au profit d’une quinzaine de journalistes burkinabè, du 8 au 12 juillet 2019, à Ouagadougou.
Le Projet d’appui aux gouvernements ouverts francophones (PAGOF) veut contribuer à une gouvernance transparente, à la participation citoyenne et au développement de la culture de la redevabilité au Burkina Faso, par l’entremise des hommes et femmes de médias. A cet effet, le PAGOF, en collaboration avec CFI, organise une formation en journalisme d’investigation et en datajournalisme au profit au profit de 15 journalistes venus de Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et de Ouagadougou. L’objectif de cette session est de renforcer les capacités des professionnels des médiasaux nouvelles formes de journalisme, notamment au datatjournalisme, a indiqué le coordonnateur nationalde PAGOF, Cédric Tapsoba. La formation vise également à amener les professionnels de l’information à traiter sous un angle journalistiqueles thématiques de transparence, de bonne gouvernance et de redevalibilité citoyenne, a-t-il ajouté. Au cours de l’atelier, les participants apprendront à concevoir un sujet d’investigation, à identifier et à localiser les sources qui seront utiles à la conduite de l’enquête, aindiqué le formateur, Gaston Sawadogo. Les méthodes d’enquête, de collecte des informations sur le terrain mais aussi de récupération et de traitement des données sur des plateformes web vont également être abordées avec les journalistes, a-t-il précisé.
La session constitue également une occasion pour former des équipes de journalistes de médias différents pour mener à bien des enquêtes qui nécessitent des compétences complémentaires en matière d’investigation, de data, d’écriture et de visualisation, a fait savoir le formateur, Eric Le braz. L’objectif à termes, a-t-il expliqué, est d’avoir des journalistes qui mènent opiniâtrement et avec méthode une enquête qui puisse aboutir à un résultat d’utilité publique.
Cette session est la première d’une série de trois.Elle entre dans le cadre du plan d’action national du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), financé par l’Agence française de développement.
Mahamadi SEBOGO