
La Fédération burkinabè de football (FBF) a organisé, du 18 au 20 aout dernier, un séminaire de formation au profit d’anciens footballeurs. L’objectif est de les aider à se muer en entrepreneur après avoir rangé les crampons.
Un séminaire de formation en entrepreneuriat s’est tenu à Ouagadougou, du 18 au 20 août 2025. L’initiative est de la Fédération burkinabè de football (FBF) engagée à outiller ses anciens sportifs à se réinventer en hommes d’affaires. Pour le président de la Fédération burkinabè de football, Oumarou Sawadogo, cette démarche, qui vise à transformer les athlètes en « modèles de réussite » dans la société, reflète la volonté de la FBF à préparer des citoyens prospères et autonomes, au-delà de leur vie sur les terrains.
Le séminaire a mis l’accent sur la transition cruciale de la vie de footballeur à celle d’entrepreneur. Dans son discours de clôture, le président de la FBF, Oumarou Sawadogo, a salué l’engagement des participants. « Vous avez servi le sport burkinabè avec engagement et fierté. Aujourd’hui, il est de notre devoir de vous accompagner à construire une nouvelle page de vos vies, pleine de perspectives et d’opportunités », a-t-il déclaré. L’événement a été marqué par le témoignage inspirant de deux anciens gardiens de but, Ibrahim Traoré dit “Baya” et Seydou Sanou, qui ont réussi leur reconversion dans le monde des affaires. Leur expérience a démontré que la discipline et la persévérance acquises sur le terrain sont de précieux atouts pour lancer un projet entrepreneurial.

Selon le formateur Jean Flaubert Ouoba, l’atelier a permis d’inculquer aux participants les
« rudiments » de l’entrepreneuriat, avec un accent particulier sur le développement personnel, le leadership et le management d’entreprise. Il a ajouté que l’enthousiasme des stagiaires a été notable et que plusieurs d’entre eux ont déjà des idées de projets en cours de maturation. Au nom de ses pairs, Ibrahim Tallé a exprimé sa gratitude, affirmant que les 72 heures de formation ont permis aux participants d’acquérir des connaissances essentielles. « A la sortie de cette formation, nous pensons que nous pouvons mettre en œuvre nos projets », a-t-il affirmé, tout en exprimant l’espoir que la FBF continuera de les soutenir pour concrétiser leurs initiatives, notamment en facilitant l’accès à des partenariats et des subventions.
Achille OUEDRAOGO
