Maintenir la même dynamique est l’objectif du nouveau bureau exécutif du Rail club du kadiogo (RCK) dirigé par Bassibri Simporé. Président directeur de société, M. Simporé rêve d’une grande équipe des Faucons avec un accent particulier sur la formation.
Qui est le nouveau président du RCK ?
Je suis d’abord un passionné du football et président directeur général d’une société évoluant dans le bâtiment et les travaux publics. Nous sommes au Burkina et dans d’autres pays de la sous-région comme le Togo, le Niger et au Bénin.

Passionné de football l’aviez-vous dit, d’où est né justement cette passion ?
D’abord tout petit, nous avons tapé un peu sur la boule en cuir même si nous n’avons pas joué dans un grand club. Et la CAN 98 organisé par le Burkina est venue renforcer notre amour pour ce sport. Ensuite, nous parrainons plusieurs compétitions de football aussi bien à Ouagadougou que dans mon village Guirgo dans la commune rurale de Kombissiri.
Nul n’ignore le côté budgétivore du football. Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter de prendre les rênes du RCK malgré cela ?
Comme je vous le disais tantôt, c’est d’abord la passion qui a été à la base de tous. Et comme vous l’avez relevé, certes, le football est budgétivore. Mais, nous espérons compter sur toute la grande famille RCK pour relever ce défi. Ensemble, nous allons réussir. Il est vrai que je suis nouveau mais, presque tous les membres de l’ancien bureau ont été reconduits. Pour vous dire que c’est une continuité. Nous avons eu d’autres partenaires qui sont prêts à nous accompagner dans notre mission.
Quels sont vos objectifs à la tête du RCK ?
Les objectifs n’ont pas changé. Nous voulons jouer le titre. En clair, nous voulons remporter le championnat. Nous avons recruté pour cela un nouveau coach en la personne de Mousso Ouédraogo. Nous avons aussi opéré à des recrutements afin de parvenir à notre objectif. Outre le côté technique, nous avons aussi relooké la pelouse de notre terrain d’entrainement. Nous voulons mettre un accent sur la relève à travers la formation. Nous envisageons dans ce cadre tisser des partenariats avec des structures européennes. Il s’agira d’envoyer ces jeunes pour se forger dans des clubs européens.
Le RCK est l’un des clubs qui se distinguent de par leur régularité aux places de choix à chaque saison. N’est-ce pas un lourd héritage à préserver pour vous ?
Nous sommes conscients de cela. Notre souhait est de maintenir ce cap. Et à défaut du titre de champion, rester dans le quinté.
Quelle appréciation faites-vous du niveau du football burkinabè ?
Une appréciation positive, car, vous constatez un nivellement de niveau dans le championnat. Toutes les équipes s’arment. Ce qui rend la concurrence rude. Ce qui est bien pour notre football. Je profite d’ailleurs pour souhaiter une bonne chance à Rahimo et à l’USFA qui nous représentent dans la campagne africaine interclubs. Nous serons de cœur avec eux. Encore profiter de vos colonnes pour demander au ministère des Sports de ne pas ménager son soutien aux équipes. Nous sommes conscients que chaque club doit chercher des partenaires. Mais, on peut par exemple instaurer un semblant de sponsoring des clubs par les sociétés minières et celles de téléphonie mobile.
Interview réalisée par
Yves OUEDRAOGO
