Analyse des accidents de la circulation routière

L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a organisé, les 27 et 28 septembre 2018 à Ouagadougou, un atelier de formation de 135 policiers et gendarmes au Bulletin d’analyse des accidents de la circulation (BAAC).
L’Office national de la sécurité routière (ONASER) veut impliquer les forces de sécurité dans l’analyse des accidents de la circulation. A cet effet, il a organisé les 27 et 28 septembre 2018 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit de 135 policiers et gendarmes au Bulletin d’analyse des accidents de la circulation (BAAC).Selon le représentant du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Emmanuel Kouela, le but recherché à travers cette formation est de permettre à ces hommes de tenue de prendre connaissance du formulaire BAAC, d’identifier les informations dudit formulaire, de connaître le cadre institutionnel et réglementaire de la sécurité routière et de contribuer à l’opérationnalisation du système national d’information sur les accidents de la circulation routière.
 Pour y parvenir, le représentant du ministre a indiqué que les participants ont été formés durant 48 heures à des thématiques parmi lesquelles le cadre institutionnel et réglementaire de la sécurité routière, le système BAAC, la fiche du bulletin, l’utilisation du « GPS Garmin 78 et 62 secondes »et les bases de données d’accidents. Il a rappelé que d’autres sessions de formation du même genre avaient été dispensées dans les années antérieures, à l’endroit des sous-unités des deux corps de sécurité. M. Kouela a justifié le choix de ces deux corps pour la présente formation par le fait  que ces derniers sont chargés de constater les accidents de la circulation.

« Les accidents routiers, première cause de la mortalité d’ici 2020 »

A ses dires, le rapport annuel 2015 de l’Organisation mondiale de la santé(OMS) révèle que depuis 2007, le nombre de décès causés par les accidents de la route dans le monde s’est stabilisé à un peu plus d’un million. « D’ici 2020, les accidents routiers seront la première cause de la mortalité dans le monde devant le VIH, la tuberculose et loin devant le paludisme », a mentionné Emmanuel Kouela. Il a relevé qu’au Burkina Faso sur 100 000 habitants, 30 personnes meurent d’accidents de la circulation. Et cela a-t-il regretté, a un impact économique estimé à environ 1 à 3% de perte du Produit intérieur brut (PIB) dans les pays de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine(UEMOA). Emmanuel Kouela a noté que si les données sur les accidents de la route sont connues, c’est parce que le phénomène est suffisamment  documenté.
A l’en croire, le pays des Hommes intègres a intégré le BAAC, en 1994 avant de suspendre son exploitation en 2000. A la suite de la création de l’ONASER, a poursuivi le représentant du ministre, le Burkina Faso a repris l’exploitation du BAAC, qui permet d’avoir une idée sur le nombre d’accidents liés à la circulation routière et leurs causes, afin de proposer des solutions efficaces au phénomène. Au regard de l’apport du bulletin dans la lutte contre l’insécurité routière, le  directeur général de l’ONASER, Mamadou Ouattara a soutenu que la formation  donnera l’opportunité aux participants d’exprimer leurs préoccupations pour faire du BAAC, un dispositif consensuel.
Lassina BADOLO  (Stagiaire)

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