L’association «Dafing-Bobo-Peulh s’amusent» (DBP’S) tiendra sa deuxième édition de ses journée communautaires, du 20 au 27 avril 2019, dans la cité de Sya. Les organisateurs l’ont annoncée, le mercredi 17 avril 2019 à Bobo-Dioulasso, à travers une conférence de presse.
L’association « Dafing-Bobo-Peulh s’amusent » (DBP’S) veut faire de la parenté et l’alliance à plaisanterie, un socle pour la cohésion et la paix entre les communautés. C’est dans ce sens qu’elle tiendra, du 20 au 27 avril 2019 à Bobo-Dioulasso, la IIe édition de ses journées de communautés. L’annonce de l’évènement a été faite, le mercredi 17 avril 2019 à Bobo-Dioulasso, lors d’une conférence de presse. L’objectif de la conférence du jour était de dérouler le programme desdites journées et d’expliquer leurs objectifs. Le président de la section de Bobo-Dioulasso de l’association, Alexandre Sanou, a confié que ces sept jours, seront ponctués, entre autres, d’une conférence animée par trois «éminents» anthropologues le premier jour, d’un match de gala impliquant toutes les trois communautés, et d’une foire tout au long de la semaine, au jardin Kaboré. L’association, a-t-il indiqué, a officiellement été reconnue en avril 2018, et a pour but de promouvoir et de valoriser la parenté à plaisanterie.
«La parenté à plaisanterie est une trouvaille ancestrale qui est en train de se perdre», a-t-il déclaré. Pour M. Sanou, beaucoup sont ceux qui pratiquent la parenté à plaisanterie, sans connaître son sens ni son origine. Il a, en outre, rappelé que la naissance de l’association est partie d’un groupe créé sur Facebook, qui, au fur et à mesure, a atteint 15 000 membres. Et de là, est née l’idée de la création de DBP’S. L’association a une envergure nationale voire sous régionale et même internationale, car, à en croire Alexandre Sanou, elle a des représentations dans plusieurs pays de la sous-région, et au-delà de l’Afrique.
Le président de la section de Bobo-Dioulasso a précisé que la tenue des présentes journées se fait de façon tournante. Ainsi, après Ouagadougou, en 2018, et Bobo-Dioulasso cette année, l’édition 2020 se tiendra dans une autre ville, nationale, ou sous régionale, aux dires des organisateurs. A la question de savoir si l’association mène d’autres activités hormis ces journées, Alexandre Sanou a répondu par l’affirmative. Il a, entre autres, cité des reboisements, et leur participation aux récentes marches contre la stigmatisation des communautés.
Alpha Sékou BARRY