Augmentation des prix de dédouanement : des commerçants plaident pour une réduction significative

Les échanges avec la presse ont connu la présence des membres de la CSSACB.

La Coordination des structures syndicales et associatives des commerçants du Burkina (CSSACB) a animé une conférence de presse, vendredi 25 août 2023, à Ouagadougou pour plaider auprès du président de la Transition pour une réduction des prix de dédouanement des marchandises.

Le prix de dédouanement des marchandises a connu une augmentation « exponentielle » de plus de 150% avec des conséquences sur les revenus des commerçants. L’information a été donnée aux Hommes de médias par la Coordination des structures syndicales et associatives des commerçants du Burkina (CSSACB), au cours d’une conférence de presse, vendredi 25 août 2023, à Ouagadougou.

« Cette augmentation crée des préjudices sur les faibles revenus des commerçants burkinabè », a insisté le président du présidium du mois de la Coordination, Abdoulaye Compaoré. Face à cette situation, a-t-il dit, lui et ses camarades ont décidé de lancer un cri du cœur au gouvernement de Transition et plus particulièrement au capitaine Ibrahim Traoré pour trouver des solutions idoines à la préoccupation des commerçants.

Expliquant la situation, Abdoulaye Compaoré a fait savoir, par exemple, que le prix de dédouanement des tissus de 20 pieds est passé de deux millions FCFA à dix millions CFA, les 40 pieds de quatre millions FCFA à 20 millions FCFA et les plaques solaires sont passées d’un million FCFA à trois millions FCFA. « Ce constat amer nous amène à plaider auprès du gouvernement de la Transition d’avoir un droit de regard sur cette augmentation qui rend la vie chère aux Burkinabè, de l’importateur au dernier consommateur », a-t-il lancé.

En effet, le souhait principal de la Coordination, a souligné M. Comparé, est que le gouvernement revoit à la baisse le prix du dédouanement des marchandises. Les animateurs de la conférence de presse ont, par ailleurs, regretté l’attitude du directeur général des Douanes qui, selon eux, est resté inflexible malgré leurs sollicitations.

En plus, ils ont également dénoncé « le nombre abusif » de postes de contrôle douaniers urbains qui, de leur point de vue, constituent un socle de « racket et de corruption ». Au-delà de tout, la CSSACB a réaffirmé son soutien aux actions menées par la Transition dans le sens de la reconquête du territoire, au regard des résultats déjà perceptibles sur le terrain.

Soumaïla BONKOUNGOU

Ida OUEDRAOGO (Stagiaire)

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