Bitumage de la route Gaoua-Batié : les travaux officiellement lancés

C’est par le coup de pelle de ce bulldozer que le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, a lancé les travaux.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre, a procédé au lancement des travaux de construction et de bitumage de la route nationale 11, Gaoua-Batié, le jeudi 27 avril 2023 à Gaoua. Le ministre d’Etat avait à ses côtés le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho et celui de Gaoua

l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé.

La poussière, les crevasses ou nids de poule et les acrobaties des usagers de Batié pour rallier Gaoua et vice versa, seront un mauvais souvenir dans 24 mois, hors saison des pluies. Le gouvernement de Transition, à travers le Fonds spécial routier, a débloqué environ 20 milliards F CFA pour la construction et le bitumage de cet axe long de 68,5 km. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre, a procédé au lancement des travaux de cette voie, ce jeudi 27 avril 2023 à Gaoua.

Le bitumage de cet axe, aux dires du représentant du chef du gouvernement, s’inscrit dans la politique de désenclavement des villes de l’intérieur du Burkina Faso. Pour le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, le gouvernement de la Transition a adopté une stratégie cohérente et dynamique en vue de construire et de mettre à la disposition de la population, des infrastructures de transport durables. Il est prévu dans ce projet, selon lui, l’éclairage public dans les localités traversées, la clôture des infrastructures sociales comme les écoles et les dispensaires mais aussi des plantations d’arbres.

« Tout cela permettra d’assurer un meilleur échange entre les provinces du Poni, du Noumbiel et des autres régions du Burkina Faso », a-t-il indiqué. En témoignant la reconnaissance du gouvernement aux usagers de cette route pour leur patience, Bassolma Bazié a rassuré que le bitumage va contribuer au désenclavement de la ville de Batié et environnants et assurer ainsi la mobilité des biens et des personnes « dans des conditions satisfaisantes ».

Pour un bon aboutissement de ce projet, le ministre d’Etat a appelé les différentes communautés qui sont associées à la mise en œuvre du bitumage de cette route, à créer les conditions pour un bon déroulement des travaux. Avec l’entreprise en charge des travaux, GLOBEX CONTRUCTION / SOROUBAT, le représentant du Premier ministre a été on ne peut plus clair. « Nous ne voulons pas un bitume biodégradable qui, après réalisation, ne tiendra pas devant la pluie. Nous n’allons plus tolérer ça. Si c’est mal fait, le gouvernement vous demandera de reprendre les travaux », a-t-il prévenu.

Correspondance particulière de Christophe DA


Le ministre d’Etat, Bassolma Bazié : « nous ne voulons pas d’infrastructures qui seront vérifiées par les intempéries »

«Aujourd’hui, nous venons de mettre au concret le projet de bitumage de la route nationale 11 reliant Gaoua à Batié. Un projet cher au Président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. La mise en œuvre de ce projet cadre bien avec le dicton qui dit que la route du développement commence par le développement de la route. Beaucoup d’engagements ont été pris de désenclaver notre pays au niveau interne et externe et aujourd’hui nous sommes dans la région du Sud-Ouest.

A l’endroit de la population, c’est de leur signifier notre profonde reconnaissance pour la patience mais aussi les inviter à rester en veille et solliciter l’ensemble des piliers des différentes communautés qui seront associées à la mise en œuvre de ce projet, de créer toutes les conditions pour que les travaux se déroulent très bien.

A l’endroit de la jeunesse et de l’ensemble des populations également, il faut qu’elles restent en veille et accompagnent ses répondants communautaires pour que ces travaux soient de qualité. A l’endroit de GLOBEX CONTRUCTION/SOROUBA, chargés d’exécuter ces travaux, qu’ils sachent que le gouvernement a un œil assez ouvert. Nous ne voulons pas d’infrastructures qui seront vérifiées par les intempéries ».

Propos recueillis par C.D.

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