Coopération bilatérale : le Japon promet renforcer ses interventions au Burkina

Selon le responsable de la zone francophone de l’Afrique, au Ministère japonais des Affaires étrangères, Hiroyuki Mase, l’agriculture, l’éducation, et les infrastructures resteront les priorités du Japon au Burkina Faso.

Le Premier ministre, Joachimson Appolinaire Kyélem de Tambela, a reçu en audience, mardi 28 mars 2023, à Ouagadougou, une mission japonaise, conduite par le directeur Afrique, responsable de la zone francophone de l’Afrique, au Ministère des Affaires étrangères du Japon, Hiroyuki Mase.

Le Japon demeure engagé à renforcer ses interventions au Burkina Faso. C’est ce qu’a fait savoir son directeur Afrique, responsable de la zone francophone de l’Afrique, au Ministère des Affaires étrangères du Japon, Hiroyuki Mase. C’était à l’issue d’une audience qu’il a eue avec le Premier ministre, Joachimson Appolinaire Kyélem de Tambela, mardi 28 mars 2023, à Ouagadougou. « Nous avons beaucoup parlé de ce que nous allons faire en matière de partenariat entre le Japon et le Burkina Faso dans plusieurs domaines », a-t-il déclaré à sa sortie d’audience avec le chef du gouvernement burkinabè.

Selon lui, au regard des besoins multiples sur le terrain au Burkina Faso, ils continueront à travailler ensemble de façon à définir leur volonté commune sur certains besoins précis. A cet effet, M. Mase a indiqué que les engagements concrets devront être précisés au cours de leurs prochaines discussions. Le chef de la délégation a d’ailleurs apprécié le partenariat important qui lie jusqu’aujourd’hui le Burkina Faso au Japon dans plusieurs domaines surtout ceux du développement agricole, de l’amélioration de la qualité de l’éducation ainsi que dans le domaine de l’intégration régionale y compris le développement des infrastructures.

« Naturellement, il faut toujours voir les besoins qui existent sur le terrain, faire la priorité en fonction des besoins qui existent à chaque moment. Mais d’une manière globale, cela restera bien évidemment les domaines prioritaires », a-t-il souligné. A ces domaines dits prioritaires, peuvent s’ajouter également des besoins en fonction de la situation au Burkina Faso, a indiqué le diplomate japonais.

Kadi RABO

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