Côte d’Ivoire : A la découverte de la faîtière des opérateurs économiques burkinabè

La nouvelle faîtière est allée expliquer le bien-fondé de leur association à l’ambassadeur du Burkina à Abidjan, Mahamadou Zongo.

L’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, SEM. Mahamadou ZONGO, le Consul Général du Burkina Faso à Abidjan, Monsieur Benjamin NANA, le Ministre conseiller de l’Ambassade, Monsieur Mamadou ILBOUDO et le Conseiller chargé des questions douanières de l’Ambassade, Monsieur Oumaro OUEDRAOGO, ont reçu en audience, le 05 juin 2019, une forte délégation du bureau du Conseil des Opérateurs Economiques Burkinabè de Côte d’Ivoire (COEB-CI).

Conduite par son président, Monsieur Moussa OUEDRAOGO, la délégation de plus d’une dizaine de membres est venue présenter la nouvelle faîtière des opérateurs économiques burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. Après avoir bénéficié des conseils de la Représentation diplomatique et consulaire du Burkina en Côte d’Ivoire, conseils relatifs à «une association inclusive et qui bannit les clivages ethniques, politiques et religieuses», au cours de cette audience, Moussa OUEDRAOGO et ses collègues ont expliqué de long et en large, les tenants et les aboutissants qui ont motivé la création de cette nouvelle structure consensuelle.

Faut-il le rappeler, Monsieur Moussa OUEDRAOGO a été élu en qualité de président du COEB-CI lors d’une assemblée générale, tenue le 08 décembre 2018. Aux dires des principaux responsables du COEBCI, Messieurs Moussa OUEDRAOGO, Bernard BONANE et Issaka KINDO, c’est après de multiples concertations et échanges directs que le 11 janvier 2019, le Préfet d’Abidjan a donné une suite favorable à la déclaration et à la demande d’agrément du Conseil des Opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire.

De la genèse que Moussa et ses collègues donnent, l’idée de la création d’une telle association pour regrouper les opérateurs économiques est née d’un constat ahurissant : l’absence d’un cadre d’échanges fédérateurs de tous les Burkinabè de Cote d’Ivoire autour d’un idéal de solidarité, de fraternité et de promotion. En effet, au-delà du nombre, il est convenu de s’interroger sur d’autres aspects non moins importants, notamment, l’organisation et la cohésion, la solidarité et le partage, la concertation et la confiance.

Sur ces points, tous les Burkinabè de Côte d’Ivoire ont mieux à faire à l’instar des autres communautés étrangères vivant sur le sol ivoirien et exerçant dans les différents secteurs de l’économie ivoirienne. Voilà donc les préoccupations qui ont milité à la création du Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire.

Un conseil qui n’a pas la prétention de réunir toute la communauté mais qui ambitionne tout simplement de créer un déclic pouvant déjà amener les opérateurs économiques à se doter d’un cadre d’échanges, de solidarité et de promotion mutuelle. «Travailler seul et réussir est une bonne chose mais n’est-il pas mieux de s’assurer la solidarité d’autres personnes ?», s’interroge Moussa OUEDRAOGO.

Les concertations entreprises au cours des six derniers mois en faisant du porte-à-porte ont permis d’échanger sur le sujet avec des personnes connues au cours de son mandat de quatorze ans en tant que Représentant du Conseil Burkinabè des Chargeurs en Côte d’Ivoire (CBC-CI). Et contre toute attente, les multiples rencontres ont permis de comprendre que Moussa OUEDRAOGO n’était pas le seul à déplorer l’absence de concertation et de solidarité au sein de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire.

Sont de ceux qui se sont ouverts à lui, non seulement leurs portes, mais qui ont également eu une oreille attentive pour le projet, l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire et le consul adjoint du Burkina Faso à Abidjan pour leur accompagnement et leurs conseils ; les Représentants de la Chambre de Commerce et du Conseil burkinabè des Chargeurs pour leurs inestimables contributions ; Monsieur Issaka SAWADOGO, PCA de la filière bétail et viande de l’Afrique de l’Ouest et de la société de transport Ivoiro-Burkinabè “STIB” pour sa contribution matérielle et financière et surtout pour son engagement ; Monsieur Pathé dit Pathéo OUEDRAOGO pour ses conseils et la promotion du projet auprès des compatriotes ; Monsieur Joseph dit Saint Jo ILBOUDO pour ses conseils ; Monsieur Bernard BONANE pour sa disponibilité et sa contribution matérielle et financière ; Monsieur Rasmané CONGO, conseiller juridique du consulat général pour sa contribution à la rédaction des différents textes et à l’organisation des réunions et Monsieur Mamadou ILBOUDO, Ministre conseiller de l’Ambassade pour ses conseils.

Toute la gratitude également à tous ceux qui ont apporté leur adhésion et leurs contributions au projet. Sans oublier, tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont entrepris de fédérer les énergies au sein de la communauté, à savoir, les initiateurs de Diaspora Finance, Diaspora sport et le Club des hommes d’affaires burkinabè en Côte d’Ivoire.

Issouf ZABSONRE
Attaché de Presse
Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire

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