Echos de l’Ouest/Le préfet de Moussodougou  suspecté de détournement d’un bœuf

 

*Bobo-Dioulasso : Des élèves agressent le gardien d’un établissement scolaire

La journée du vendredi 1er février 2019 a été mouvementée à Bobo-Dioulasso dans le domaine de l’éducation. Tandis que les enseignants marchaient pour protester contre l’agression de deux des leurs à l’école Farakan « A », les élèves, eux, désertaient les classes pour réclamer les évaluations, lesquelles étaient suspendues. Ces élèves sillonnaient ainsi les établissements pour déloger ceux qui y faisaient cours. C’est ainsi qu’ils se sont rendus dans un établissement privé de la ville de Sya pour faire sortir leurs camarades. Le gardien de ladite école les voyant venir a essayé de fermer le grand portail pour qu’ils n’accèdent pas à l’intérieur. Les élèves se sont alors rués sur lui, l’ont bastonné avant de disparaître.

 

*Bientôt un site unique de vente des véhicules d’occasion à Bobo-Dioulasso

Les acteurs de la vente des véhicules d’occasion de Bobo-Dioulasso veulent mieux organiser leur activité. Ils veulent  pour cela regrouper tous les vendeurs de véhicules en un seul  lieu. Le site choisi se trouve à côté du stade Sangoulé- Lamizana de Bobo-Dioulasso. La pose de la première pierre d’aménagement de ce site aura lieu, le samedi 9 février 2019. A ce qui se dit, le nouveau site va comprendre un parking, un garage et des bureaux. C’est là-bas que tous ceux qui désirent acquérir un véhicule doivent s’y rendre. Ce marché de véhicules d’occasion aura pour avantage de mettre fin aux stationnements anarchiques des voitures importées en vente dans la ville. Outre la pose de la première pierre, l’association des importateurs et vendeurs de véhicules d’occasion du Houet, initiatrice de ce projet, va former les acteurs aux formalités de dédouanement des véhicules, et sensibiliser leurs membres aux réglementations en matière d’importation et de commercialisation des véhicules et ce, dans un contexte d’insécurité et d’incivisme.

 

*Où est passée l’opposition politique à Bobo-Dioulasso ?

Ya-t-il encore des partis politiques de l’opposition à Bobo-Dioulasso ? C’est la question que l’on est en droit de se poser au regard du mutisme des formations politiques de l’opposition sur les grandes questions de l’heure. S’il faut louer quelques sorties d’un député de l’opposition sur les préoccupations de la ville, il faut reconnaître que les partis politiques semblent avoir abandonné le terrain, n’apparaissant qu’à l’approche des échéances électorales. C’est quelques Organisations de la société civile (OSC) qui occupent ce terrain confondant malheureusement leurs rôles et ceux d’un parti politique. On est loin d’une certaine époque à Bobo-Dioulasso où les partis de l’opposition troublaient le sommeil des « gardiens » de la paisible cité de Sya.

 

*Iron biby dans les affaires à Bobo-Dioulasso

 Le champion du monde de « log lift », Cheick Sanou alias Iron Biby a des ambitions pour son pays et particulièrement pour Bobo-Dioulasso.  En plus de nourrir l’espoir de créer un centre sportif pour les athlètes, le jeune prodige dont le nom est désormais inscrit dans le livre Guinness des records en 2018, entend s’invertir dans les affaires dans son Faso. A Bobo-Dioulasso, ville qui l’a vu naître, il y a 27 ans, un échantillon d’eau minéral est déjà en circulation et on lui attribue la paternité.  D’autres projets et non des moindres a-t-on appris, sont en train d’être mijotés par l’un des hommes les plus fort du monde. Iron Biby prépare-t-il dès à présent sa retraite ?

 

*Le préfet de Moussodougou  suspecté de détournement d’un bœuf

 

A Moussodougou,  une commune rurale située à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Banfora, une affaire de bœuf fait des vagues dans le milieu des producteurs agricoles. Ce bœuf, a-t-on appris, fait partie du lot d’animaux subventionnés mis à la disposition des producteurs en 2018 par le gouvernement. Pour la répartition des animaux, un comité a été mis en place. Et c’est ce comité qui a désigné à l’unanimité, les bénéficiaires de ces animaux.  Parmi les bénéficiaires, figurent trois femmes dont Ramatou Diarra. Mais jusque-là, celle-ci peine à entrer en possession de son bœuf. Et pour cause, le jour du retrait des animaux, le préfet Eugène Farma lui aurait sèchement signifié d’attendre l’année prochaine parce que « ce bœuf-là » lui revenait. Le lendemain, la dame revient à la charge accompagnée cette fois, d’autres femmes membres du comité pour réclamer son animal mais rien. Et malgré toutes les tentatives, la situation est restée là jusqu’au jour où les femmes apprendront que ledit animal a été octroyé par le préfet à sa secrétaire, Karidia Ouattarra. Très remontée, celle qui s’est sentie lésée a aussitôt saisi le haut-commissaire à Banfora. Le jeudi  31 janvier 2019, le préfet et la plaignante, soutenue par d’autres femmes se sont retrouvées chez le haut-commissaire à Banfora. Pour justifier son acte, le préfet, M. Farma a laissé entendre que c’est son prédécesseur qui lui a recommandé avant de partir de « tout faire pour trouver un bœuf pour la secrétaire ». Des propos qui n’ont pas été du goût du haut-commissaire qui lui aurait remonté les bretelles. Quant aux femmes, elles rejettent en bloc cette version. Elles soutiennent plutôt que la cession du bœuf à la secrétaire n’est en réalité, qu’un prêtae- nom et réclament ledit animal. Jusqu’au moment où nous tracions ces lignes, le bœuf est toujours détenu par la secrétaire.

 

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