Festival balafon Sambla : Une IIe édition sous le signe de la cohésion sociale

Selon le promoteur du festival balafon Sambla, Mamadou Coulibaly, ledit festival se veut être un cadre de brassage culturel et de promotion du balafon Sambla.

L’association «Coul vision» a organisé, les 23 et 24 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, la deuxième édition du festival balafon Sambla, sous le thème : «Rôle et place du balafon dans le processus de consolidation de la paix, la cohésion sociale et le développement intercommunautaire».

La communauté Sambla était en fête, les 23 et 24 mars 2019 au secteur n°21 de Bobo-Dioulasso. Les balafonistes venus de la commune de Karangasso-Sambla, située à une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, ont participé à la deuxième édition du festival balafon Sambla.

Durant 48 heures, six troupes ont tenu en haleine la population au son du rythme du terroir Sambla. «Rôle et place du balafon dans le processus de consolidation de la paix, de la cohésion sociale et du développement intercommunautaire» a été le thème de cette édition. Selon son promoteur, Mamadou Coulibaly, le festival balafon Sambla se veut être un cadre de brassage culturel et de promotion du balafon Sambla. M. Coulibaly compte, à travers ce festival, amener les Sambla à s’intéresser à la culture du balafon qui, selon lui, est en voie de disparition.

Les Sambla ont dansé au son des rythmes du terroir.

L’un des objectifs de ce festival, à en croire Mamadou Coulibaly, est d’amener l’harmonie, l’entente, la cohésion sociale au sein des communautés ethniques. Ainsi les troupes mossi, dioula, bissa et bobo ont pris part à ce festival. Une participation qui, aux yeux de M. Coulibaly, dénote de la bonne cohabitation entre les différentes ethnies. Le maire de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, a parrainé la deuxième édition du festival balafon.

Pour lui, cette manifestation va en droite ligne avec la politique culturelle du conseil municipal qui a décidé de subventionner des cabarets faisant du balafon. Cela dans le but de relancer la connaissance du balafon dans la Cité de Sya, qui est en voie de disparition. C’est pourquoi, Bourahima Fabéré Sanou a salué l’initiative.

Boudayinga J-M THIENON

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