La malédiction des fétiches contre les terroristes et leurs complices

En pleine bourrasque des violences terroristes, Kantigui a des raisons d’espérer notamment à travers l’implication de plus en plus visible de toutes les forces vives de la société, convaincues que ce combat est loin d’être celui d’un gouvernement. Selon les sources de Kantigui, les populations des régions les plus touchées par les attaques terroristes font plus que de la résilience.

En effet, Kantigui a appris que dans la région du Centre-Nord, les VDP ont sollicité l’appui des gardiens de nos traditions pour attirer la colère des ancêtres sur les terroristes et leurs complices au sein des populations.

Le 1er octobre dernier, a appris Kantigui, des rites ont été effectués sur les redoutables et réputés Tinkuga (fétiches en langue mooré) du Centre-Nord pour implorer la paix et la santé pour les honnêtes personnes dans la lutte contre l’hydre terroriste et tous les malheurs du monde aux traitres, aux acteurs et complices des actes terroristes sans distinction de race, de religion, de couleur, de classe sociale.

Dans la guerre contre le terrorisme, toutes les sensibilités doivent conjuguer leurs forces, à l’image de celle de la tradition et de la rationalité, pour permettre au pays de retrouver sa tranquillité d’antan.


Le PAREN vent debout contre les coups d’Etat

La Parti de la renaissance nationale (PAREN) du Dr. Abdoul Karim Sango, ancien ministre de la Culture et actuel conseiller spécial du président du Faso, tient sa rentrée politique le samedi 9 octobre prochain à Ouagadougou. Selon les sources de Kantigui, cet événement politique sera marqué par une conférence publique sur une thématique aussi actuelle qu’évocateur : « Le retour des coups d’Etat en Afrique : causes, conséquences et solutions ».

Au regard du retour en force de la prise du pouvoir par les forces armées dans plusieurs pays de la région, le PAREN, a-t-on soufflé à Kantigui, entend faire de sa rentrée, une forme d’interpellation, de mise en garde contre les coups d’Etat comme solution aux diverses crises qui secouent le continent. Kantigui espère que « le parti des intellectuels » proposera un modèle innovant de conquête et de gestion du pouvoir d’Etat, propre à exorciser les raccourcis des coups d’Etat qui, fondamentalement, n’ont rien de salvateur, a part, être des catalyseurs d’un éternel recommencement.


Coupures de courant à Tenkodogo : des roussettes pointées du doigt

De passage à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, Kantigui a eu connaissance d’un communiqué de la direction régionale de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) informant la clientèle sur les raisons des multiples coupures de courant depuis un certain temps.

De ce communiqué, Kantigui a noté que ce sont des roussettes qui sont à l’origine de ces délestages récurrents dans la ville, selon le constat d’une mission technique de travail de la SONABEL venue de Ouagadougou. Le communiqué précise que, de retour de leur migration nocturne, les roussettes s’accrochent aux poteaux haute tension de la SONABEL, provoquant des courts circuits qui engendrent systématiquement des coupures d’électricité. « Pour l’heure, nous ne disposons d’aucun moyen technique pour éradiquer ce fléau.

Nous comptons uniquement sur la bonne compréhension de tous, notamment nos clients, en attendant le départ de ces bestioles de la région », a indiqué une source de Kantigui. Kantigui, tout en félicitant la SONABEL pour cet éclairage avec images à l’appui, souhaite vivement qu’une solution appropriée soit trouvée dans un bref délai.


Contrebande de cigarettes : le trafic se poursuit tranquillement

Kantigui félicite l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) pour son investigation qui a permis de lever un coin de voile sur le mode d’approvisionnement des groupes terroristes en carburant sur le territoire national à partir de Koalou dans la région de l’Est du Burkina Faso. Cette enquête vient confirmer l’alerte qu’avait donnée Sidwaya à travers un reportage en 2017 intitulé « Trafic d’essence à l’Est : Koalou, le no man’s land des fraudeurs ».

Kantigui saisit encore ce canal pour appeler les autorités, notamment les services des douanes à redoubler de vigilance quant à l’entrée frauduleuse de cigarettes sur le territoire national.

Dans une enquête réalisée en 2019 par le même journal titrée « Trafic illicite de cigarettes : fraudes fiscales et corruption à ciel ouvert », il est ressorti que ce produit emprunte le même circuit à partir d’un pays voisin pour gagner tout le territoire burkinabè. Malheureusement, Kantigui constate que ce trafic se poursuit en toute impunité. A titre d’exemple, la vente de la cigarette « Gold Seal » n’est pas autorisée au Burkina Faso.

Toutefois, elle inonde les villes et villages burkinabè. Qui fait entrer ce produit sur le territoire national ? Kantigui pense que les autorités trouveront la réponse à cette question si tous les moyens sont mis en œuvre pour traquer les contrebandiers qui s’adonnent à cette pratique. Car, non seulement ce trafic peut contribuer à alimenter les groupes terroristes, mais, il fait perdre à l’Etat, des milliards F CFA en termes de taxes et impôts. Kantigui plaide pour que des actions fortes soient initiées pour arrêter cette saignée économique.


COVID-19 : 13 morts au Burkina en septembre 2021

Si bon nombre de Burkinabè ont baissé la garde face aux mesures barrières contre la COVID-19, Kantigui a fait le triste constat que la pandémie continue de sévir mortellement au Burkina Faso. Rien que pour le mois de septembre 2021, l’on a enregistré 13 morts du fait de cette maladie. Un chiffre-record depuis la survenue des premiers cas en mars 2020. Comme causes de la persistance de la pandémie, les spécialistes de la santé pointent du doigt l’inobservation des mesures barrières et la mobilité humaine.

« La période de juillet-août-septembre est une occasion pour les compatriotes vivant à l’extérieur de rentrer. Comme ce sont également leurs vacances, beaucoup de personnes rejoignent les campagnes pour voir leurs familles. Ce mouvement de populations a dû être une porte de contamination », a expliqué le gestionnaire d’incident de la COVID-19, Dr Charlemagne Kondombo. Au cours du mois de septembre, la COVID-19 était active dans 23 districts sanitaires sur 70.

Kantigui, en consultant les statistiques, a remarqué que l’on dénombrait 161 cas actifs répartis dans dix régions à la date du 27 septembre 2021. Au regard de ces chiffres inquiétants, Kantigui pense que les Burkinabè devraient se faire vacciner afin de mieux faire barrière au virus.


Nouna : un directeur exige des « ristournes » à deux enseignants

Kantigui a appris de sources concordantes que deux enseignants d’une école franco-arabe, dans la région de la Boucle du Mouhoun, ont été obligés de restituer chacun, la somme de 300 mille F CFA sur leurs émoluments qu’ils perçoivent chaque année à travers la convention signée avec le Projet d’appui à l’enseignement primaire bilingue franco-arabe (PREFA) depuis 2015.

Les deux instituteurs travaillent dans cette école depuis 2013 sans une contrepartie réelle. A travers le PREFA, les enseignants des écoles medersa bénéficient d’une subvention afin de mener à bien leurs activités. Ce qui permet de payer les enseignants à hauteur de 720.000 F CFA par an. Selon les informations que Kantigui a reçues, depuis cette date, quand ces derniers vont chercher leur paie à Ouagadougou, le directeur de l’école leur retire 300 mille F CFA sans aucune raison valable.

A cette rentrée scolaire 2021-2022, les deux enseignants ont voulu faire de la résistance, en s’abstenant de reverser la « ristourne ». Mais le directeur a utilisé la manière forte en allant menacer l’un d’entre eux, chez lui à domicile, avec un couteau. Sous la contrainte, ils ont dû céder la somme réclamée. Face à un tel agissement, l’un des enseignants n’entend plus administrer des cours au sein de l’établissement.

Le second ne s’est pas encore décidé, vu que sa survie ainsi que celle de sa famille dépend en partie de ce salaire. Kantigui souhaite vivement que les autorités compétentes clarifient l’octroi de ces émoluments afin d’épargner une perturbation des cours dans cet établissement franco-arabe.


SIAO 2016 et 2018 : des prestataires attendent toujours leurs chèques

Des prestataires des éditions 2016 et 2018 du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) n’ont pas été payés, a appris Kantigui. Selon la source de Kantigui, tout est parti d’un « malentendu » entre le Directeur des affaires financières (DAF) d’alors et le contrôleur financier qui, après service rendu, a refusé de donner son visa pour le paiement de leurs factures.

Les créanciers que Kantigui a pu identifier sont : des organes de presse, des transporteurs, des animateurs, des hôteliers, la billetterie (compagnies aériennes), des restaurateurs et des artisans. Le conseil d’administration n’a pu trouver de solution. C’est alors que les ministres en charge du commerce et des finances ont été saisis. De procédures en procédures, a noté Kantigui, le Premier ministre autorisera le paiement de la presse, de l’hôtellerie et de la billetterie en 2020.

Le Conseil des ministres a donné son quitus cette année, pour le règlement des factures des restaurateurs. A entendre l’interlocuteur de Kantigui, ce sont les transporteurs, les artisans et les animateurs qui n’ont pas encore été payés, soit 11 personnes pour des impayés d’environ 60 millions F CFA. Le comble, a poursuivi l’informateur de Kantigui, c’est que ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer.

« On n’arrive pas à comprendre pourquoi ils ont payé les autres et pas nous. Ils nous promettent seulement, sans autre précision », a déploré la source de Kantigui. « Depuis 5 ans, nous travaillons pour rembourser des crédits. La Caisse populaire a déjà saisi la maison d’un d’entre nous », a regretté le vis-à-vis de Kantigui.


Demandes de visas français pour motifs personnels : seul le passeport ordinaire est exigé

Kantigui est tombé sur une note du consulat général de France à Ouagadougou relative aux demandes de visas pour des motifs personnels. De ce que votre informateur a pu lire, le consulat général de France au Burkina Faso informe que les demandes de visas pour motifs personnels (touristique, visite familiale ou raisons de santé, y compris en cas de rapatriement sanitaire) doivent être déposées exclusivement sur passeports ordinaires, à travers le prestataire de service extérieur CAPAGO.

« Les demandes sur passeports ordinaires doivent comporter tous les justificatifs requis et être saisies au préalable sur l’application France-Visas avant dépôt auprès de CAPAGO. Un délai minimum de 15 jours à trois semaines avant la date de départ envisagée est en outre nécessaire. Ce délai d’instruction minimum s’applique pour toute demande de visa, quel que soit le passeport utilisé », stipule la note.

Elle précise qu’« en aucun cas, il ne sera possible dorénavant à ce consulat général d’instruire des demandes sur passeports officiels (diplomatique et de service) pour des demandes qui ne relèveraient pas d’un contexte professionnel ». En sus, l’établissement de notes verbales circonstanciées et accompagnées d’un ordre de mission (passeports de service uniquement) demeure nécessaire.

Pour éviter tout désagrément, Kantigui invite les voyageurs à destination de la France à prendre les dispositions nécessaires inhérentes à cette note du consulat général de France.


Kénédougou : l’association Yira Yéré réhabilite le tronçon Kangala-Mahon

De passage ce weekend à Kangala dans la province du Kénédougou, région des Hauts-Bassins, Kantigui a pu constater que le tronçon Kangala-Mahon a refait peau neuve.

Ayant lui-même un mois auparavant emprunté cette voie avec difficulté, Kantigui a souhaité connaître les raisons de ce changement salutaire. C’est ainsi qu’il a ouï dire que l’initiative est de l’association Yira Yéré (lève-toi en langue sénoufo), une association d’envergure communale ayant plus de 20 ans d’existence.

Sur cotisation de ses membres, elle a mobilisé les populations sorties massivement le samedi 2 octobre 2021 avec pelles, brouettes, charrettes, tricycles, bennes, pour charger de terre et de cailloux, les parties dégradées de cette route départementale. Aussi, il est parvenu à Kantigui que cette initiative va se poursuivre jusqu’à la réhabilitation des 10 km que mesure cette voie dont l’importance n’est plus à démontrer.

Kantigui salue cette initiative qui est bien citoyenne et souhaite que d’autres initiatives pareilles voient le jour ailleurs en cette fin d’hivernage.


Mois du consommer local : le « made in UEMOA »

à l’honneur Kantigui a appris avec joie que le mois du consommer local va être officiellement lancé aujourd’hui 6 octobre 2021 au siège de l’UEMOA, à Ouagadougou. La célébration de la 2e édition du «mois d’octobre, mois du consommer local au sein de l’espace communautaire » se tiendra autour du thème : « Promouvoir le consommer local : une contribution à la mise en œuvre réussie de la ZLECAF».

Pendant trois jours, la Commission de l’UEMOA offre l’occasion à des représentants des huit États membres d’exposer des produits « made in UEMOA » dans l’enceinte du siège de l’institution, sis au 380 Avenue Pr Joseph-KI-ZERBO. Au niveau national, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat prévoit une série d’activités.

Il s’agit d’un cross populaire, du salon Made in Burkina Faso, de séances de dégustation et d’une opération don de sang, entre autres. Kantigui invite les consommateurs à se mobiliser pour la réussite des activités prévues, car l’initiative « le mois du consommer local » contribue à renforcer les PME/PMI et ainsi à préparer le Burkina et les autres pays de l’espace, à saisir toutes les opportunités en la matière.


Le CHU Yalgado sans scanner

Des cris du cœur d’accompagnants de malades sont montés jusqu’à Kantigui. Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado-Ouédraogo est en effet sans scanner depuis plus de six mois. Selon l’informateur de Kantigui, le seul scanner de cet hôpital de référence avait été réparé, mais il est retombé en panne. Désemparés, les patients sont donc obligés de recourir au CHU de Bogodogo et Schiphra qui ont trois scanners pour faire leurs examens.

« Des patients avec des plâtres au cou et d’autres sous oxygène sont obligés d’emprunter des taxis pour s’y rendre parce qu’il n’y a pas d’ambulance aussi pour les transporter », a déploré la source de Kantigui. Conséquence, a-t-elle dit, des patients meurent dans les taxis et les plus chanceux s’en sortent indemnes, sinon avec une aggravation de leur mal. Kantigui invite donc les autorités sanitaires à remédier urgemment à cette situation. Kantigui

Kantigui2000@gmail.com

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