Les Editions Sidwaya : le délégué général du FESPACO sous les projecteurs

Le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Alex Moussa Sawadogo, était dans l’enceinte de Les Editions Sidwaya, le vendredi 17 mars 2023. L’objectif de cette visite a été d’échanger avec les journalistes sur des questions relatives à ce grand Festival.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a refermé ses portes depuis le 4 mars dernier. Malgré le contexte sécuritaire difficile dans le pays organisateur, le festival a été une réussite. Et, le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo, est venue témoigner sa gratitude à Les Editions Sidwaya, le vendredi 17 mars 2023, pour sa contribution au succès de cette 28e édition. Pour le délégué général du FESPACO, cette visite rentre dans le cadre des activités post-festival. « J’ai été invité par Les Editions Sidwaya pour parler de l’après- FESPACO, faire le bilan de la 28e édition, discuter des perspectives et surtout de nos objectifs pour les prochaines éditions », a-t-il confié. Il a, par ailleurs, expliqué que cette entrevue fut une opportunité pour lui de découvrir davantage cet organe de presse.

« C’est une belle occasion de connaitre et d’échanger avec le personnel de la rédaction, de connaitre les locaux de Sidwaya. Parce que la plupart de nos visites se résument au bureau du DG », s’est-il réjoui. Cette rencontre m’a permis de voir comment les journalistes travaillent, a-t-il dit. « C’est un moment très intense d’échanges sur des préoccupations auxquelles nous nous interrogeons rarement au niveau du FESPACO », a-t-il soutenu. A l’écouter, cette visite est une belle expérience pour les acteurs du cinéma de se projeter aussi dans l’avenir. Car, a-t-il poursuivi, au sortir d’un évènement comme le FESPACO, ce n’est pas toujours évident de penser à ce que nous ferons dans les années à venir. Pour M. Sawadogo, les différentes préoccupations posées par les journalistes sont toutes d’une grande portée. « Ce sont des questions qui nous permettent de nous remettre en cause, de comprendre notre métier et de pouvoir nous projeter. Il s’agit des interrogations qui dérangent, mais en même temps nous amènent à nous assumer », a-t-il estimé. Le délégué général du FESPACO a remercié, par ailleurs, les journalistes pour leur dynamisme et leur force de créativité. « Nous avons besoin de ces journalistes qui nous suivent et nous posent des questions que nous n’imaginons même pas », a-t-il déclaré. Il les a aussi exhortés à rester professionnels, car, de son avis, « au regard de la situation que nous traversons, le professionnalisme pourra nous aider à construire un pays de paix, à renforcer notre cohésion sociale ».

Odilia VEBAMBA

Yasmina KABORE

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