Panique dans le Koulpélogo

Kantigui a appris, de source sûre, que la journée du lundi 18 février 2019 a été troublante pour les populations de la province du Koulpélogo dans la région du Centre-Est. Ce jour, un parent d’élève serait venu, très tôt le matin à l’école primaire du village de Bobendé, dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Yargatenga pour rencontrer le corps enseignant.

Les élèves, qui auraient assimilé son accoutrement à celui d’un terroriste, ont pris peur et s’en est suivie une débandade. C’est ainsi que les villageois, dans la panique totale, auraient alerté le directeur de l’école et la CEB de la situation. Comme une trainée de poudre, la rumeur a envahi toute la province entraînant la fermeture de toutes les écoles primaires et secondaires. Kantigui a ouï dire que même hier mardi 19 février 2019, certains établissements seraient toujours restés fermés.


Safané : le commissariat dans l’obscurité

C’est tout peiné que Kantigui se sent par moment obligé d’attirer l’attention de nos autorités, afin que certaines situations changent au plus vite. En effet, dans ce contexte d’insécurité, Kantigui, en séjour à Safané dans la province du Mouhoun (Dédougou) le week-end dernier, a été informé que le commissariat de police de la localité fonctionnerait sans électricité depuis le mois de décembre.

Et pour cause, a confié une source à Kantigui, la mairie qui devait s’acquitter du règlement des factures d’électricité du commissariat ne l’aurait pas fait depuis un bon bout de temps. Conséquence, la SONABEL s’est vue obligée d’interrompre la fourniture d’électricité dont les factures impayées avoisineraient la somme de 250 000 F CFA. Kantigui souhaite qu’une solution soit rapidement trouvée pour permettre aux policiers de mieux faire leur travail.


Une équipe de Telecel portée disparue

Kantigui a été informé de la disparition d’une équipe de Telecel composée de trois personnes à bord d’un véhicule 4×4 depuis le mercredi 13 février dernier dont on serait sans nouvelles jusqu’à présent. De sources concordantes, les traces de l’équipe auraient été perdues après qu’elle a quitté la localité de Guiedbila à quelques encablures de Barsalgho dans le Centre-Nord. Parmi les trois personnes, il y aurait deux agents de l’agence Telecel de Dori et un chauffeur d’une agence de location de véhicules.

Kantigui a appris que l’équipe devrait retourner à Dori pour des travaux le lendemain à Touka Bayel et Touka Korno. Kantigui est peiné par cette énième disparition qui vient rallonger la longue liste des enlèvements dans cette partie du Burkina Faso. En fin janvier 2019, une équipe de la Croix-Rouge avait disparu sur l’axe Kongoussi-Djibo.


CHU Bogodogo : Et si la pharmacie fonctionnait 24h/24 ?

Kantigui qui aime apporter sa solidarité aux personnes malades n’hésite pas à leur rendre visite et leur apporter assistance. C’est ainsi qu’il s’est rendu au Centre universitaire de Bogodogo pour rendre visite à une malade. Après consultation et vu la gravité de la maladie du patient, le docteur soignant lui prescrit une ordonnance. C’est ainsi que Kantigui et le frère du patient se sont rendus à la pharmacie du CHU-Bogodogo. Mais, à 17h16mn l’officine est fermée.

Seul le vigile est posté devant les lieux. Des renseignements pris auprès de ce dernier, elle ne sera rouverte que le lendemain. Ordonnance en main, Kantigui s’est finalement rendu au quartier Karpala pour se procurer les médicaments. Kantigui invite les responsables de ce centre de santé à prendre des dispositions pour faire fonctionner cette pharmacie 24h/24 afin de sauver des vies.


CNE : des innovations qui alourdissent les opérations

Depuis décembre 2018, la SONAPOST est devenue La Poste Burkina Faso. Cette évolution avec le temps, n’est pas du goût de tous et principalement de Kantigui, client de la Caisse nationale d’épargne (CNE). En effet, comme à ses habitudes, Kantigui s’est rendu au guichet pour effectuer un dépôt d’argent. Avant ce changement, les clients déposaient leur carnet au guichet, retiraient une fiche à remplir avant de remettre le montant qu’ils désirent verser. Les caissiers le mentionnent dans le carnet et chacun est quitte. Mais avec le changement, Kantigui s’est vu imposer une autre façon de faire.

Arrivé au guichet, on lui a demandé de déposer son carnet et d’aller s’asseoir pour attendre son tour. Par la suite, la caissière, lui a remis la fiche à remplir et le carnet (sans avoir mentionné la nature de l’opération) et a récupéré son argent qu’il voulait déposer avant de lui dire d’aller remplir la fiche. Après avoir rempli la fiche, Kantigui l’a remise en plus du carnet. Dès lors se pose mille questions. Qu’adviendra-t-il en cas de contestation du montant de l’argent remis par le client ?

En cas de longue queue, le client qui a déjà remis son argent peut-il se désister et récupérer son argent ? En tous les cas, comme Kantigui, de nombreux clients se plaignent de cette innovation qui, en plus de rendre plus lentes les opérations, risque à coup sûr de créer des gorges chaudes entre les clients et les caissiers. Tout en saluant les nombreux efforts déployés par La Poste Burkina, Kantigui, client fidèle de la CNE attire l’attention des premiers responsables à rectifier le tir sur ce point précis.

Kantigui
kantigui2000@gmail.com
(00226) 25 31 22 89

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