Pic énergétique : Bachir Ismaël « injecte » du tonus dans les centrales

A Kossodo, les services de la maintenance travaillent pour redonner de la force aux machines en cette période de pic énergétique.

Le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, est allé encourager les travailleurs sur les centrales électriques de Komsilga, Kossodo et d’Agreko au quartier Gounghin, le jeudi 25 mars 2021, à Ouagadougou.

Le personnel qui travaille sur les centrales électriques de Komsilga, de Kossodo et d’Agreko au quartier Gounghin de Ouagadougou, est très sollicité en cette période de pic énergétique qui s’annonce. Pour lui insuffler du courage, le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, s’est rendu sur les trois sites, dans la matinée du jeudi 25 mars 2021. C’est par la centrale électrique de Komsilga, située à quelques kilomètres au Sud-Ouest de Ouagadougou qu’il a entamé sa tournée en compagnie du directeur général de la SONABEL, Baba Ahmed Coulibaly et de ses proches collaborateurs.

Dans un vrombissement des machines, Bachir Ismaël Ouédraogo et sa délégation ont visité tour à tour le local de traitement combustible, la salle des machines et celle de commande. A ce niveau, les agents de conduite des machines s’occupent, entre autres, du démarrage des groupes, du dispatching, du couplage pour la montée en puissance et de la surveillance des paramètres électriques et mécaniques. Posté devant son ordinateur, l’agent de conduite des machines, Sanoussi Fofana, a expliqué à l’hôte du jour les tâches qu’il exécute au quotidien. Après cette ronde, le ministre Ouédraogo, s’est entretenu à bâtons rompus avec quelques membres du personnel.

A ses hôtes, il a dit être venu traduire ses encouragements en cette période où ils sont surchargés. « Je vous exhorte à entretenir l’esprit d’équipe pour mieux réussir vos missions. Les résultats engrangés ces dernières années sont le fruit de nos efforts collectifs. Sachez que notre secteur est au centre de toutes les activités économiques. C’est dire combien, nous sommes un maillon essentiel dans l’économie de notre pays », a-t-il souligné à l’endroit de ses interlocuteurs.

Ensuite, la délégation ministérielle s’est rendue à la centrale électrique de Kossodo au Nord-Est de la capitale. C’est en plein travail que le ministre a trouvé le personnel chargé de la maintenance dans la salle des machines. Un bâti du turbo compresseur, pièce-clé qui donne de la puissance aux moteurs usagés est démonté. Le neuf est prêt pour le remplacer.

Machines remises à niveau

Dans tous les compartiments de la centrale, les machines sont remises à niveau pour affronter la canicule. Du côté de l’extension, les travaux qui devraient être achevés depuis quelques mois ont connu un retard à cause de la répercussion de la COVID-19. Mais l’état d’avancement laisse voir une certaine satisfaction. Tout l’échafaudage de la centrale est fin prêt et les travailleurs sont en train d’exécuter des tâches de finition à plusieurs niveaux. Selon les responsables du chantier, la production d’énergie pourrait débuter d’ici au mois de juillet prochain. A l’issue de la visite, c’est le même message d’encouragement que Bachir Ismaël Ouédraogo a réitéré au personnel avant de se déporter sur le site de la centrale Agreko situé au quartier Gounghin de Ouagadougou.

C’est par la centrale électrique de Komsilga que le ministre en charge de l’énergie a débuté sa tournée.

Là aussi, c’est le même engouement qui est constaté chez le personnel qui s’active à « requinquer » les moteurs dans une ambiance assourdissante de bruit de machines. Après avoir pris le pouls de la situation, le ministre s’est réjoui du dévouement du personnel.
« Nous avons pu voir les conditions dans lesquelles ils sont en train de travailler dans les trois sites. C’est une période pendant laquelle les machines fonctionnent en foule puissance. Nous avons voulu savoir si les révisions ont été faites afin qu’elles puissent tenir les quatre prochains mois. Nous avons vu des équipes motivées au travail. Je leur traduis tous mes encouragements pour les efforts déployés 24h sur 24 », a confié le ministre en charge de l’énergie.

65% de la consommation importée

Et de rassurer la population de sa volonté « ferme » de faire réduire au maximum tous les désagréments pendant ces temps de forte demande en énergie. C’est dans cette dynamique qu’il a effectué des voyages au Ghana et en Côte d’Ivoire d’où proviennent 65% de la consommation en électricité au Burkina. «Ces deux pays traversent aussi des moments difficiles dans la fourniture d’électricité. Nous sommes allés comprendre les réalités et faire les simulations nécessaires afin de passer la pointe énergétique sans problème. Depuis ces dernières années, vous avez constaté un certain progrès dans le secteur et nous voulons continuer sur cette lancée », a soutenu M. Ouédraogo. Après la visite, le ministre a laissé entendre qu’il se rendra sur les centrales solaires la semaine prochaine. « Nous avons le meilleur ensoleillement de la sous-région et le Burkina Faso doit saisir cette opportunité pour développer l’énergie», a-t-il précisé.

Karim BADOLO

 

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