Rupture collective de jeûne : la jeunesse du CDP prie pour la réconciliation

La jeunesse du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a organisé, le mardi 26 avril 2022, au siège du parti à Ouagadougou, une rupture collective de jeûne.

Le mois de Ramadan tire vers sa fin et les cérémonies de rupture collective de jeûne se multiplient. La jeunesse du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui n’a pas aussi voulu rester en marge a organisé la sienne, le mardi 26 avril 2022, au siège du parti à Ouagadougou. A l’occasion, dans une ambiance conviviale, les responsables du parti, les jeunes, les « doyens », les femmes…ont partagé le repas de rupture de l’« Iftar ». Le jeûne est un temps de pénitence, de prière, de bénédictions…, a rappelé le secrétaire national chargé de la mobilisation des jeunes, Modeste Ouédraogo. «Nous avons voulu convier les jeunes au siège du parti pour communier ensemble. Nous voulons également au niveau du parti renforcer la cohésion sociale et surtout tisser et raffermir les liens de fraternité entre nous», a expliqué M. Ouédraogo. Le 1er vice-président du CDP, Alfred Sanou, de renchérir que le jeûne est une période de partage et une aubaine pour exprimer la solidarité aux militants du parti. « Nous avons voulu, en tant que premier responsable du parti accompagner cette structure de jeunes pour cet acte qui marque la solidarité entre militants du parti.

Nous pensons que tout ce que nous sommes en train de mener dans le cadre du jeûne s’inscrit dans cette nouvelle dynamique qui est d’accompagner les actions du gouvernement », a précisé Alfred Sanou. Selon Modeste Ouédraogo, l’ensemble de la jeunesse du CDP s’est résolument engagé pour accompagner le processus de réconciliation nationale. Il a estimé que le Burkina traverse des moments difficiles. C’est pourquoi, il a invité la jeunesse à prier pour qu’il recouvre la paix, un élément fondamental parce que sans elle, il n’y a pas de développement, ni de conditions d’employabilité pour les jeunes parce qu’au-delà de leur engagement politique, « nous sommes des frères et sœurs ». Au cours de la rupture, les jeunes du CDP ont également réitéré leur soutien à la Transition. Ils se sont engagés à apporter leur contribution pour le retour de la paix dans le pays.

« C’est ensemble et dans la solidarité que nous pouvons accompagner l’élan des premiers responsables de notre pays à savoir, les autorités de la Transition », a lancé Modeste Ouédraogo. Pour le 1er vice-président du CDP, le chef de l’Etat a demandé à l’ensemble des concitoyens de consacrer un tant soit peu de leur temps à la prière. Et de son avis, cela s’inscrit dans l’action du président du Faso qui, en plus de l’action militaire et la négociation, a souhaité qu’à travers la prière, les actions qui se mènent sur le terrain soient accompagnées.

Abdel Aziz NABALOUM emirathe@yahoo.fr

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