Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Derniers réglages à Kosyam

Le président de la commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou (gauche), a fait le point des préparatifs du sommet extraordinaire au président du Faso.

Le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience une délégation de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le mercredi 11 septembre 2019 à Kosyam. Les échanges ont porté sur les préparatifs du sommet extraordinaire de l’organisation sur la lutte contre le terrorisme, prévu le 14 septembre 2019.

A trois jours du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, les organisateurs reçoivent les orientations et les conseils du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour la réussite de l’événement. C’était à l’occasion d’une audience, que le chef de l’Etat a accordée à une délégation de la commission de la CEDEAO au palais de Kosyam, le mercredi 11 septembre 2019.

« Nous avons saisi l’occasion qui nous a été donnée, pour faire le point des préparatifs à tous les niveaux, qu’il s’agisse des actions ou de la participation », a laissé entendre le président de la commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, à sa sortie d’audience. A l’écouter, le terrorisme est un fléau qui fait beaucoup de dégâts et crée des difficultés dans les pays de la région ouest-africaine.

C’est pourquoi, a-t-il soutenu, à Abuja, lors de leur sommet ordinaire, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de se réunir spécialement pour discuter de cette situation et envisager des mesures énergiques, urgentes et décisives pour mettre fin au phénomène. « Nous sommes confiants que ce sommet va être important, mais aussi un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme dans notre région », s’est convaincu le président de la commission de l’organisation ouest-africaine.

Par ailleurs, il a relevé que la commission va travailler pour la déclinaison des décisions qui vont être prises par les chefs d’Etat, afin de renforcer la lutte en mettant l’accent, en plus des actions au niveau national, sur la concertation régionale pour faire en sorte que le phénomène soit éradiqué.

Joseph HARO

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