Traitement de l’information diplomatique : des journalistes s’outillent

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a tenu, les 22 et 23 mai 2023 la première édition des Journées Presse-Diplomatie à Ouagadougou.

Les acteurs du monde de la diplomatie et de la presse veulent regarder dans la même direction pour le rayonnement de la diplomatie burkinabè dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle sur le plan national et international. C’est ainsi que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur organise la première édition des journées Presse-Diplomatie qui s’est tenue les 22 et 23 mai 2023 à Ouagadougou. Durant ces quarante-huit heures, les acteurs vont discuter entre autres sur les questions diplomatiques de manière générale, les défis y relatifs et la contribution des médias au rayonnement de la diplomatie du Burkina. Pour la ministre en charge des affaires étrangères, Olivia Rouamba, l’objectif est d’amener les acteurs du monde de la diplomatie et des médias à être en phase avec le contexte de crise que vit le Burkina Faso. « Faire en sorte que les femmes et les hommes de médias puissent de manière indépendante et sereine traiter l’information diplomatique demeure un impérieux défi que nous envisageons relever ensemble », a-t-elle ajouté. A son avis, les médias ont un grand rôle dans le positionnement du Burkina Faso dans le concert des nations.

« Car, qui mieux que vous peut accompagner cette diplomatie en l’éclairant de vos analyses et la porter vers les populations sous la forme de messages audibles et compréhensibles ? Qui mieux que vous peut servir de bouclier dans la présentation des positions politiques prises parce que vous comprenez les travers et délicatesses d’un ordre international au sein duquel nous devons œuvrer à voir notre pays grandir dans le concert des nations ? Qui mieux que vous peut apporter la contradiction à des analyses parfois portées par des médias internationaux à la solde de certaines puissances étrangères pour des objectifs prédéfinis ? », s’est-elle interrogée. Dans la même veine, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Abdoul Aziz Bamogo, a relevé que le contexte de crise que vit le pays commande que les acteurs du gouvernement de façon générale et ceux de la presse se parlent. « Il est important que les journalistes, dans leurs activités, trouvent des moyens et des outils qui aident à relever le défi auquel notre pays fait face aujourd’hui », a-t-il confié.

Abdoulaye BALBONE

Léon YOUGBARE (Stagiaire)

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