Vœux de nouvel an Paix et sécurité sur toutes les lèvres

A l’occasion du nouvel an, Sidwaya a donné la parole à diverses personnalités et à des citoyens ordinaires à travers le pays, qui ont formulé leurs vœux pour 2021.

Alassane Bala Sakandé, Président de l’Assemblée nationale : «Nous souhaitons la sécurité »
« Le Burkina Faso vient récemment de sortir d’élections qui se sont bien passées et au cours desquelles, les Burkinabè ont donné une belle leçon de démocratie au reste de l’Afrique et du monde. Nous disons merci à Dieu pour cela et il reste à lui demander de mettre sa main sur le Burkina Faso pour le nouvel an et pour les années à venir. Je souhaite beaucoup de santé, beaucoup de paix et surtout la sécurité, parce que notre pays a été éprouvé par la maladie de la COVID-19 et les attaques terroristes, pour permettre la mise en œuvre efficace des actions de développement du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré».

Mamady Sanoh, premier-vice-président de la Chambre de commerce : «que l’économie revienne à son niveau d’avant »
« 2020 a été une année très difficile pour les affaires, d’autant plus que nous avons connu quelque chose d’inédit, la pandémie du coronavirus, qui a complètement déstructuré les systèmes santaire, économique et social. C’est une situation catastrophique pour l’ensemble de nos industries et du business. Il y a eu tout de même une note positive en 2020, la tenue des élections apaisées qui permettront à notre pays de repartir sous de meilleurs auspices. Les hommes et les femmes qui ont bénéficié de la confiance du peuple devront donner le meilleur d’eux-mêmes pour faire avancer le pays. Pour 2021, je souhaite qu’il y ait la santé et que l’économie revienne à son niveau d’avant 2020 et le dépasse si possible. Mes vœux sont que la paix revienne au Burkina et que les forces du mal qui attaquent le pays soient anéantis. En 2021, nous allons poursuivre nos projets économiques et industriels »

Bruno Dipama, DG de l’Agence de développement des collectivités territoriales : « Que ce soit une année de paix ! »
« L’année 2020 présente un bilan positif, car le Burkina a très bien résisté à la pandémie de la COVID-19. Il y a également des motifs de satisfaction par rapport à l’évolution de la situation sécuritaire, même s’il y a toujours eu des attaques sporadiques et la tenue des élections apaisées. Pour ce qui est de notre structure, le processus de restructuration du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a abouti à la création de l’Agence nationale de développement des collectivités territoriales (ADCT), avec de nouvelles missions. Je souhaite que 2021 soit une année de paix et de sécurité pour l’ensemble du Burkina Faso. Je souhaite également la santé à tous les Burkinabè, de l’intérieur et de l’extérieur et que la nouvelle année soit celle du succès et de réalisation de leurs projets »

Le Cardinal Philippe Cardinal Ouédraogo : « créer une société plus saine»
« Nous sommes bientôt en fin d’année 2020 et nous allons inaugurer une année nouvelle, 2021. Au nom de notre Eglise-Famille de Dieu, j’adresse à tous et à toutes, aux chrétiens et non-chrétiens, musulmans, protestants, adeptes de la religion traditionnelle, nos meilleurs vœux. L’année écoulée a été marquée par un environnement sécuritaire et sanitaire préoccupant et une crise économique et sociale difficile qui ont frappé aveuglement le monde entier. Nous rendons grâce au Seigneur, Père de l’humanité pour tous les dons accordés à notre peuple, telles la bonne saison hivernale, les élections apaisées… et nous le supplions de nous aider à conjuguer nos efforts pour créer une société plus saine et un monde plus digne et plus fraternel, solidaire, sans faim, sans pauvreté, sans violence et sans guerre »

Sa Majesté Naaba Sanem de Ouargaye : «pour une cohésion sociale au Burkina Faso»
« 2020 a connu des événements tant heureux que malheureux, qui rappellent à tous l’obligation d’être solidaires et citoyens. Ces épreuves malheureuses aux objectifs encore obscurs, endeuillent des familles et font reculer notre chère patrie. Nous apportons notre réconfort à toutes les victimes et invitons les populations à une collaboration franche avec les Forces de défense et de sécurité. Que l’année 2021 soit pour le Burkina Faso, une année où les vœux les plus chers de chacun de ses fils et filles seront exaucés. Nous les coutumiers, remettons notre pays à la protection du Créateur. Que les mânes de nos ancêtres intercèdent toujours pour la cohésion sociale réelle au Burkina Faso, gage d’un développement durable. Que l’année 2021 s’ouvre dans la paix, que le pays se construise dans l’union sacrée de ses filles et fils »

Josiane Kabré, gouverneure du Centre-Sud : « pour un Burkina débarrassé de l’insécurité »
« 2020 n’a pas été une année facile mais au-delà de tout, l’insécurité, la COVID-19 et autres, la vie a continué son cours et dans notre région les activités des départements sectoriels ont été bien menées. Des familles ont perdu aussi des proches en 2020 et je voudrais les encourager et les soutenir moralement. A l’endroit des veuves et des orphelins, j’ai une pensée pieuse et que Dieu les assiste et veille sur eux, en tout temps. A tous, je souhaite les vœux les meilleurs pour 2021. Que cette année soit meilleure à 2020 sur tous les plans. Que ce soit sur le plan de la santé, de la sécurité ou du vivre-ensemble, que le quotidien des citoyens de notre région comme du pays tout entier soit meilleur. Je souhaite un Burkina Faso débarrassé de la COVID-19, de l’insécurité et de tout ce qui va nuire au bien-être des Burkinabè».

Naaba Kiiba II, chef du canton de Manga : « cultiver le civisme »
« Je voudrais souhaiter à l’orée de cette année 2021 que la paix règne dans mon canton, dans la province du Zoundwéogo, dans la région du Centre-Sud et partant dans tout le pays. Ce sont des souhaits de bonne santé d’abord, ensuite l’entente entre les fils et filles du Burkina Faso pour qu’ensemble nous puissions travailler pour le développement de notre cher pays. Que les maladies que nous avons connues en 2020 nous épargnent cette fois-ci et que chacun cultive le civisme et qu’à l’unisson nous puissions faire de grandes choses ».

Antoine Ouédraogo, gouverneur du Centre-Est : « 2021 consacrera la réalisation de nos ambitions »
« Au seuil du nouvel an 2021, j’adresse à la région entière des vœux de santé, de bonheur et de prospérité et une pensé fraternelle de solidarité, de compassion et d’encouragement à l’ensemble des fils et des filles qui ont été douloureusement affectés par les dures épreuves de la vie au cours de l’année 2020. Ses vœux s’adressent également aux communautés étrangères résidant dans la région du Centre-Est dans un environnement de paix, de fraternité et qui participent ardemment à nos côtés à la quête du bonheur. Je souhaite que l’année 2021 soit encore plus riche de la synergie d’actions de l’ensemble des couches socioprofessionnelles pour la réalisation accélérée de notre ambition d’édification d’une région de prospérité. Elle consacrera la réalisation de nos ambitions de progrès, par la mise en œuvre des dix chantiers du programme 2021-2025 du président Roch Marc Christian Kaboré ».

Abdoul Karim Sango, ministre de la Culture : « que les acteurs culturels se relèvent »
« Je souhaite que le voile crépusculaire, qui s’apprête à s’abattre sur 2020, emporte avec lui toutes les vilenies qui ont marqué cette année, combien éprouvante pour notre brave peuple. Mon espoir le plus ardent, que 2021 soit le départ d’un processus irréversible de construction d’une Nation forte, rassemblée et solidaire, à partir des valeurs séculaires de référence de nos sociétés. J’en attends également le renforcement de notre remarquable processus démocratique, la réconciliation vraie entre les acteurs de la classe politique et entre tous les fils et filles de notre pays. Que les attaques terroristes et la pandémie la COVID-19 soient un vieux souvenir pour tous ! Je souhaite également que les acteurs culturels et touristiques se relèvent de la passe actuelle avec des œuvres de belle facture qui les propulsent à des sommets ».

Joséphine Kouara Apiou, gouverneure des Cascades : «que les projets inachevés se poursuivront »
« A la faveur du principe de l’organisation tournante de la fête nationale de notre pays, la région des Cascades a abrité la célébration nationale du 11-Décembre 2020. Du bilan à chaud dressé au lendemain de l’organisation, il s’est dégagé une satisfaction générale qui est à mettre à l’actif de l’engagement et de la détermination de l’ensemble des acteurs et particulièrement des forces vives de la région. L’année 2021 sera marquée encore par des chantiers qui présentent cette caractéristique commune de préparer l’avenir. Bien sûr les projets inachevés de 2020, notamment les travaux du 11-Décembre 2020, se poursuivront. L’exécution sereine de ces chantiers s’opère cependant par la création d’un environnement débarrassé d’obstacles majeurs telles les crises sécuritaire et sanitaire actuelles. Je souhaite une bonne et heureuse année 2021 à chacun et à chacune »

Inoussa Sawadogo, briquetier à Kaya : «travailler pour le développement de la nation»
«Nous souhaitons que 2021 soit une année de santé, de joie, de démocratie et de réconciliation nationale. En ce qui concerne le développement de mon activité de briquetier, elle dépend de la paix et de la sécurité au Burkina Faso. Sans ces deux entités, nous ne pouvons rien exercer. Nous voulons que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, nous prodigue de bons conseils pour que nous puissions travailler pour le développement de la Nation».

Sa majesté Naaba Kiiba, roi du Yatenga : «que les déplacés puissent retourner chez eux »
« A l’orée de cette nouvelle année, je souhaite la paix et la santé pour tous les Burkinabè d’ici et de l’extérieur. Notre pays a durement été touché par les attaques terroristes au cours de l’année qui s’achève. Puisse Dieu réconforter les familles endeuillées et guérir les malades. Mon vœu le plus cher est que les déplacés internes puissent retourner chez eux pour pouvoir cultiver. Que Dieu nous vienne en aide afin qu’on puisse mettre fin au terrorisme. En 2021, je souhaite ardemment qu’on puisse trouver un remède efficace à la COVID-19 qui ne fait qu’endeuiller des familles. ».

Pamoussa Sawadogo, déplacée de Dibilou (Pissila) : «Nous voulons d’un détachement militaire»
«Nous félicitons le Chef de l’Etat pour sa réélection. Nous avons été reçu des vivres et non-vivres et nous sommes contents. Nous sommes toujours sous son ombre. Nous voulons la mise en place d’un détachement militaire dans la bande Nord du Sanmatenga. Toutes nos maisons ont été détruites soit par des pluies torrentielles, soit par des incendies, commanditées par des terroristes. Qu’il (Président du Faso) nous aide à reconstruire nos maisons. Nous avons aussi des problèmes d’eau potable, de nourriture, de santé. Nous sommes bien accueilli ici, mais nous préférons chez-nous».

Arsène Ouédraogo, soudeur : « accompagner le secteur informel»
«Nous souhaitons que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour son deuxième mandat, accorde une attention particulière au secteur informel. Notre secteur d’activité a été beaucoup touché par le manque de financements, l’insécurité et la pandémie de la COVID-19. Nous voulons que la paix revienne au Faso. C’est l’un des défis majeurs à relever par le Président du Faso pour ses cinq dernières années de règne».

Casimir Seguéda, gouverneur du Centre-Nord : « le vivre-ensemble harmonieux »
« Je présente mes meilleurs vœux à l’ensemble de la population du Burkina Faso. L’année 2020, qui s’achève a été très difficile pour notre région avec des attaques terroristes à répétition qui ont endeuillé notre vaillante population, semant la psychose et la désolation. Cette situation s’est aggravée avec l’apparition de la pandémie de la COVID-19. Que l’année 2021 soit une année de paix, de solidarité, de réconciliation, d’amour et de cohésion sociale pour un vivre-ensemble harmonieux. Aussi, voudrais-je lancer un appel à une union sacrée des filles et des fils de la région du Centre-Nord, afin qu’ensemble, la main dans la main, nous puissions combattre avec courage et détermination l’hydre terroriste».

Propos recueillis par
la Rédaction

 

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