Bourse régionale des valeurs mobilières

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso a organisé le 7 mars 2019 à Koudougou une conférence consulaire à l’intention des membres de la délégation consulaire régionale du Centre-Ouest. Cette conférence placée sous la présidence du directeur général de la Chambre de Commerce, Issaka Kargougou, avait pour thème : Le marché financier régional de l’UEMOA, l’investissement en bourse et le financement par le marché.

La conférence organisée à Koudougou avait pour objectif de développer des sujets qui intéressent le monde des affaires et particulièrement celui de la délégation consulaire du Centre-Ouest. Pour la conférence de Koudougou, le thème spécifique a porté sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Après avoir développé des sujets très importants dont celui portant sur la loi de finance 2019 et les implications fiscales pour le secteur privé, la Chambre de commerce, très soucieuse du bien-être des acteurs du secteur, a entamé un autre sujet sous forme de conférence à l’intérieur des régions. Et cette deuxième conférence organisée à Koudougou, a porté sur le marché financier régional. Un marché qui, selon le directeur général, offre des perspectives très intéressantes de mobilisation de ressources pour le financement des entreprises, mais aussi des perspectives très intéressantes en matière de profit lorsqu’on est investisseur ou toute personne qui cherche simplement à tirer profit des possibilités de placements.

Aussi, la direction générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso a estimé que cette conférence  permettra d’informer les opérateurs économiques de la région du Centre-Ouest ce que c’est que le marché financier régional a travers la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) qui possède plusieurs compartiments. La communication faite à l’intention des opérateurs économiques de la région du Centre-Ouest avait trois grands points ; le premier point était intitulé : qu’est-ce que la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM); le deuxième point : comment investir à la bourse régionale des valeurs mobilières et enfin la troisième partie a traité de comment mobiliser les capitaux sur le marché financier régional. La conférence a suscité une grande mobilisation des opérateurs économiques de la région. Au demeurant, a indiqué Issaka Kargougou, même de grands opérateurs économiques pensent que c’est simplement les grandes sociétés comme l’ONATEL, la BOA ou CORIS BANK, etc., qui peuvent être cotées à la BRVM. Pourtant dit-il, il existe aussi un compartiment pour tout les acteurs du commerce. Bien organisés, les acteurs de moyennes ou petites envergures peuvent décider de lever directement des ressources des actions ou en émettant des obligations et ils pourront récolter des ressources à des coûts très intéressants. Une opportunité qui peut permettre à chaque acteur de mener à bien ses activités. Et selon le directeur général de la Chambre de commerce, pour le faire, il ya naturellement un certain nombre de conditions qu’il faut réunir.

Tout acteur de l’économie peut souscrire à des actions à la BRVM.

C’est ce qui justifie l’organisation de la conférence qui, de toute évidence, a permis de connaître ces conditions préalables à la cotation en bourse. Le deuxième point en ce qui concerne les possibilités de réaliser de profits concerne un certain nombre d’entreprises cotées au niveau du Burkina et dans la sous-région et qui offrent des retours sur financement très intéressant des dividendes, et la CCI-BF encourage tous les Burkinabès à s’investir dans la bourse parce qu’il s’agit aussi de la question de l’inclusion financière. Il ne faudrait donc pas qu’on pense que la bourse n’est ouverte qu’aux riches, a rappelé le directeur général de la CCI-BF. Même avec 100 000 FCFA, un commerçant peut décider d’acheter des actions ou d’acheter des obligations en bourses car elles ont des rendements intéressants. C’est là un des points les plus importants de la conférence car si cela est bien compris, des commerçants pourront tirer profit de cette conférence de Koudougou pour davantage créer plus de richesses pour les opérateurs économiques, s’est réjoui le directeur général de l’institution.  Et là-dessus, Issaka Kargougou précise que c’est du concret car un opérateur économique qui prend son argent, il a la possibilité d’aller acheter des marchandises et vendre comme il a aussi une possibilité d’aller placer cet argent en banque, et une troisième possibilité qui est d’aller placer cet argent à la bourse en achetant des actions ou des obligations.

Pour ce qui concerne les entreprises, elles peuvent décider d’aller faire leur placement dans les titres de ces sociétés cotées en bourses telles que l’ONATEL, la BOA, CORIS BANK etc., et chaque année il ya des dividendes que l’on vous verse qui est de l’argent frais. Le souhait de la Chambre de commerce, en organisant cette conférence à Koudougou, est que cette activité de marché financier sous régional intéresse l’ensemble des Burkinabè et particulièrement les opérateurs de Koudougou. A noter qu’au niveau régional, c’est M. Malos François Yaméogo, secrétaire de la délégation consulaire régionale du Centre-Ouest qui a représenté le président de la délégation régionale et a traduit toute la satisfaction des opérateurs économiques de la région au directeur général de la CCI-BF.

François KABORE

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