Gestion saine des ressources publiques : L’ASCE- LC et la Cour des comptes renforcent leurs synergies

La première édition des journées de réflexions et de rapprochement entre l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et la Cour des comptes s’est tenue, mercredi 21 mai 2025, à Ouagadougou.

En tant qu’institutions garantes de l’intégrité et du contrôle des ressources publiques, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et la Cour des comptes se sont inscrites dans la dynamique de renforcer la collaboration et améliorer leurs actions pour promouvoir une gestion saine et responsable des ressources publiques, gage d’un développement économique et social durable. C’est ainsi que la première édition des journées de réflexions et de rapprochement entre ces deux institutions s’est tenue, le mercredi 21 mai 2025, à Ouagadougou.

A l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma, patron de l’édition, a félicité l’ASCE-LC et la Cour des comptes pour cette initiative qui témoigne de leur volonté commune de renforcer la collaboration et d’améliorer I ‘efficacité de leurs actions au service de la Nation. « Ces journées se tiennent à un moment crucial de notre histoire, où les défis de la bonne gouvernance, de la transparence et de la lutte contre la corruption se posent avec une acuité particulière. Le contexte national exige de nous une action concertée et déterminée pour promouvoir une gestion saine et responsable des ressources publiques », a-t-il soutenu. Pour lui, l’ASCE-LC et la Cour des comptes contribuent à prévenir et à réprimer les irrégularités financières, à assurer l‘utilisation efficiente des fonds publics et à renforcer la confiance des citoyens. C’est en cela que le président de l’ALT a salué l’organisation de ces journées de réflexion et de rapprochement, qui offrent une plateforme « précieuse » pour renforcer la synergie entre les deux institutions de contrôle.

Promouvoir une culture de l’intégrité

Les acteurs se concertent en vue d’élaborer une stratégie conjointe pour réprimer les pratiques frauduleuses

M. Bougouma a dit être convaincu que leurs échanges fructueux permettront d’identifier les voies et moyens d’améliorer la coordination de leurs actions, d’harmoniser leurs procédures et de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques. «Ces deux institutions doivent communiquer de manière fluide et efficace afin d’éviter les doublons, mais aussi d’optimiser l’utilisation de leurs ressources et d’assurer une meilleure synergie dans leurs actions. Une compréhension claire et précise des attributions est également essentielle pour garantir une action complémentaire et cohérente », a-t-il souligné. Il a ajouté que ces journées offrent une occasion de partager les bonnes pratiques, les expériences, les leçons apprises. Toute chose qui, selon lui, permettra aux deux institutions de s’enrichir mutuellement et d’améliorer continuellement leurs performances.

« Chaque franc mal géré, chaque acte de corruption, compromet nos efforts pour réduire la pauvreté, améliorer l’accès aux services essentiels et construire un avenir meilleur pour nos enfants. Nous devons tous nous mobiliser pour promouvoir une culture de l’intégrité et de la responsabilité, et pour sanctionner avec fermeté ceux qui se rendent coupables de malversations financières », a-t-il insisté. Tout en rassurant de la disponibilité de la Représentation nationale à mettre en œuvre les recommandations relevant de sa compétence, Ousmane Bougouma a souhaité que ces journées soient un catalyseur pour une action plus efficace et concertée au service de la Nation. Le contrôleur général d’Etat, Lassané Compaoré, a, pour sa part, indiqué que ces journées seront marquées par trois communications. « Les thèmes ont trait aux rôles et responsabilités des deux institutions, en matière d’audits, de contrôles, d’investigations dans la gestion des finances publiques, mais surtout à la qualification des fautes de gestion dans les finances publiques et leur jugement », a précisé M. Compaoré, invitant les parties prenantes à poursuivre les échanges avec engagement et profondeur, dans l’esprit de la collaboration.

Adama SAWADOGO

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