Le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) a animé jeudi 17 juillet 2025 à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle il a dressé le bilan officiel du Hadj 2025.
Le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) a rencontré la presse jeudi 17 juillet 2025 à Ouagadougou pour présenter le bilan officiel du Hadj 2025. Le président du comité, Amadou Sidibé, a déclaré que l’édition 2025 s’est globalement bien déroulée. Selon lui, 8 143 musulmans burkinabè se sont inscrits pour effectuer le pèlerinage à travers 113 agences de voyages et de tourisme agréées.
Sur le plan sanitaire, des mesures importantes ont été prises en Arabie Saoudite pour renforcer la prise en charge médicale des pèlerins. Une clinique conforme aux normes locales a été ouverte, deux ambulances neuves ont été acquises, et une équipe burkinabè de professionnels de santé a effectué 10 182 consultations, ainsi que 94 évacuations vers des structures hospitalières saoudiennes. À ce jour, deux pèlerins sont encore en soins. Le bilan sanitaire reste cependant assombri par le décès de huit pèlerins burkinabè.
Concernant le transport, le président du comité a précisé que la compagnie nationale Air Burkina, en partenariat avec Ethiopian Airlines, a assuré l’acheminement des pèlerins. Un total de 23 vols allers (du 16 au 27 mai) et 23 vols retours (du 17 juin au 3 juillet) ont été effectués, sans incidents majeurs.
Toutefois, plusieurs défis restent à relever, a souligné M. Sidibé : la réduction de la durée du séjour en Arabie Saoudite, la diminution du nombre de sites d’hébergement à La Mecque, l’intégration de la restauration dans le coût global du Hadj, ainsi qu’un recrutement plus précoce du transporteur aérien.
Il a également tenu à remercier les autorités burkinabè et saoudiennes, les représentations diplomatiques, les organisations islamiques et les médias pour leur contribution au bon déroulement du pèlerinage. « Le bon déroulement de cette édition est le fruit d’un effort collectif. Percevons pour mieux servir nos pèlerins », a-t-il conclu.
De son côté, le représentant de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), Aboubacar Yougo, a salué un autre acquis notable de cette édition : l’absence de pèlerins clandestins. « C’est la première fois que nous faisons un Hadj sans pèlerins clandestins », a-t-il souligné avec satisfaction.
Wamini Micheline OUEDRAOGO