Initiative présidentielle Faso-Mêbo: les veuves des FDS de Bobo-Dioulasso apportent leur contribution

Les veuves des FDS tombées au front ont remis 3 tonnes de ciment à Faso Mêbo.

L’association des veuves des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées au front a remis, le samedi 5 juillet 2025 à Bobo-Dioulasso, trois tonnes de ciment
à Faso Mêbo.

L’initiative présidentielle Faso Mêbo continue toujours d’enregistrer de nombreux
donateurs. Le samedi 5 juillet 2025, c’est l’association des veuves FDS qui était sur le site de l’initiative à Bobo￾Dioulasso pour apporter son soutien de trois tonnes de ciment. La présidente de l’association, Jeanne Dao, a affirmé que malgré leur situation, les veuves ne peuvent pas rester en marge des efforts que consentent les Burkinabè pour accompagner l’initiative Faso Mêbo. « Ce matin, nous sommes ici en tant que citoyens de ce pays pour donner notre contribution à cette belle initiative », a-t-elle souligné.

Le commandant de la deuxième région militaire, le lieutenant-colonel Lassané Porgo, par ailleurs parrain del’association des veuves FDS, a loué la contribution de ces femmes qui, malgré la perte de leur époux, ont tenu à manifester leur adhésion à cette initiative. « Malgré leurs situations, elles donnent une contribution. C’est un acte hautement citoyen qui nous appelle tous, à nous engager pour la construction de ce pays », a indiqué le lieutenant-colonel Porgo. Il a saisi l’occasion pour inviter chaque Burkinabè à contribuer pour que Faso Mêbo puisse continuer la construction du pays.

L’appel a été entendu par les motards de Bobo-Dioulasso qui ont jugé nécessaire d’apporter leur pierre à la construction du Faso avec sept tonnes de ciment. Brahima Ouattara, doyen du groupe, a justifié leur geste par le fait qu’il est nécessaire que chacun apporte sa contribution pour construire le Burkina Faso. « Nous étions dans l’attente d’une action de ce genre et, lorsqu’on nous a dit qu’il était possible de construire ce pays, nous nous sommes dit : pourquoi pas nous, les motards ? Nous sillonnons déjà le pays, nous connaissons bien les routes que nous pratiquons chaque jour. Alors, si nous pouvons contribuer à la construction de ces routes pour mieux y circuler, c’est une bonne chose »,
a-t-il souligné.

Savouba OUÉDRAOGO
(Stagiaire)

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