La dynamique de reconquête du territoire national qui s’est accentuée ces derniers temps a produits des résultats reluisant et tangibles dans la région Ouest du pays des Hommes intègres. Elle a permis de reconquérir plusieurs localités jadis sous emprise terroriste suivi immédiatement d’une réinstallation de million de déplacés internes.
En effet, la partie Ouest du Burkina Faso allant de Banfora dans la province de la Comoé à Tougan dans le Sourou en passant par les provinces du Kénédougou, des Banwa, du Mouhoun et du Nayala, est reconnue pour son potentiel agro-sylvo-pastoral et halieutique. En moyenne, le volume de la production céréalière annuelle dans cette zone dominée par la culture de céréales (mil, sorgho, maïs, riz, fonio) représente plus de 8 millions de tonnes. D’autres cultures vivrières et de nouvelles spéculations comme le soja, l’ananas, le blé, contribuent également à la production à hauteur de plusieurs dizaines de tonnes l’an. Le maïs, en particulier, est une culture importante dans ladite zone, avec des productions majeures autour des villes de Bobo-Dioulasso, Banfora, Sidéradougou, Dédougou, Solenzo et Tougan. Mais à côté de ces cultures vivrières fleurissaient également des milliers d’hectares de cultures de rentes comme le coton et le sésame notamment. L’Ouest, en un mot est reputé être le grenier du pays au regard de ses productions agraires toutes spéculations confondues, rendues possible grâce à une bonne pluviométrie repartie dans le temps et dans l’espace.
Le fleuve Mouhoun qui serpente tout le long de la région est un atout pour les populations qui tirent un avant certain des eaux inépuisables et pérennes du plus grand fleuve du pays. Malheureusement, les forces obscurantistes avaient mis le grappin sur ces terres arables qui fournissent à la grande majorité de la population burkinabè une gamme variée de céréales. Les populations résidentes de ces provinces qui souffraient le martyr depuis des années du fait de l’occupation terroriste des terres cultivables dont dépendaient la quasi-totalité des ressortissants. Mais depuis le début de l’année 2025, on aspire au bout du tunnel.
Les actions des Forces combattantes sont visibles et donne le sourire. L’opération dont le nom de code est « Tourbillon » a emporté beaucoup de terroristes. Elle a permis aux forces loyalistes de prendre d’assaut les positions ennemies et de sonner le glas de plusieurs années de vie la « queue entre le jambes ». Les populations de ces localités en ce début de saison de pluies ont célébré avec faste la victoire éclatante de l’armée républicaine dans sa mission de reconquête sans concession du territoire national. Les réalisations agropastorales de l’Etat dans cette région frontière avec le Mali voisin étaient littéralement sous le contrôle des terroristes jusqu’à ce que les « boys » fassent leur descente au cœur des forêts et des berges du fleuve Mouhoun pour nettoyer les villages et hameaux de cultures des forces du mal. A ce jour, l’armée bénéficie d’une reconnaissance infinie des populations de ces zones libérées. Puisque les paysans et autres commerçants ont pu regagner les champs et les villages et ce, grâce à cette action des combattants sous la conduite des chefs militaires des Bataillons d’intervention rapide (BIR) qui a offert cette grande bouffée d’oxygène aux populations.
Après cette opération de reconquête, il est venu le moment de la consolidation. Enclenchée par les Forces de défense et de sécurité, elle a permis l’installation progressive des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et consiste à maintenir contre vents et marrées la présence de l’Etat dans tous les villages et hameaux de culture. Les populations désormais réinstallées sur leurs terres d’origines doivent, à cet effet, s’armer de courage et travailler en bonne intelligence avec les Forces combattantes dans le but de protéger à jamais les localités reconquises de longues luttes. Leur implication est nécessaire en termes de partage d’informations, de dénonciations de personnes suspectes et toute autre présence d’individus étrangers. C’est en cela que tous est important et nécessaire pour la restauration totale de l’intégrité du Burkina Faso.
Wanlé Gérard COULIBALY