La mutuelle des femmes de la Banque Of Africa (BOA) a organisé, en collaboration avec l’Association SOS Sang, une journée de don de sang le mercredi 16 juillet 2025 à Ouagadougou
Quand la solidarité se transforme en acte concret, les gestes les plus simples sont perçus comme des actes patriotiques. C’est dans cet esprit de citoyenneté et de solidarité affiché que la Mutuelle des femmes de la Banque Of Africa (BOA), en collaboration avec l’association SOS Sang, organise chaque année une journée de collecte de sang. Cette journée permet aux agents de ladite structure de faire preuve de citoyenneté et de patriotisme, en donnant leur sang pour venir en aide aux malades en quête de transfusion Sanguine. Comme à l’accoutumée, les travailleurs de la BOA ont honoré une fois de plus leur engagement, lors de la 7e Journée de don de sang organisé par ladite mutuelle, le mercredi 16 juillet 2025 à Ouagadougou. A la fin de l’opération, la mutuelle a collecté 76 poches de sang.

Pour la présidente de la mutuelle des femmes de la BOA, Jeannine Zangreyanogho épouse Doulkom, c’est un devoir citoyen de soutenir les malades qui ont besoin de sang. Elle a expliqué qu’en cette période palustre, ce geste vient renforcer la prise en charge des femmes et enfants, ainsi que des Forces de défense et de sécurité (FDS) en quête de sang. Une manière pour Mme Doulkom de participer activement à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Elle a invité toutes les personnes aptes, à cultiver l’habitude trimestrielle du don de sang, car a-t-elle dit, une simple piqure peut sauver plusieurs vies.

Le responsable adjoint du département analyse, Stéphane Zagré, venu donner son sang, a aussi fait savoir que c’est un acte citoyen qui participe à l’amélioration de la santé publique. « C’est un acte citoyen dont il ne faut pas faire l’économie des besoins. Une poche de sang donnée peut sauver une vie, et deux poches, encore plus », a-t-il indiqué. Il a réitéré à l’endroit de la population la nécessité de donner son sang en cette période où la demande est forte. Selon lui « nul n’est à l’abri du besoin ». M. Zagré a par ailleurs incité les citoyens à prendre les dispositions sanitaires adéquates, afin de se protéger contre le paludisme.
Lydia Esther BILLA
Crédit photos : Remi ZOERINGRE