Plateforme nationale d’information pour la nutrition : les acteurs notent un bilan positif de la phase I

Pour le ministre en charge de la santé, Lucien Kargougou, la première phase de la PNIN est au-delà des attentes.

Il s’est tenu un atelier national pour faire le bilan de la première phase de la Plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN), jeudi 6 avril 2023 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso dans son approche multisectorielle de lutte contre la malnutrition a développé plusieurs initiatives, dont le projet « Plateforme nationale d’information pour la Nutrition (PNIN) ». Lancé en 2019, le projet répond au besoin de disposer d’information fiable en temps opportun pour produire des évidences en matière de nutrition. Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Lucien Kargougou, la PNIN vise à aider le Burkina Faso à renforcer son système et améliorer sa capacité d’analyse des données en matière de nutrition.

Toute chose qui, selon le ministre, permet de mieux informer les décideurs et l’ensemble des acteurs pour faciliter la planification et la prise de décision en faveur de la nutrition. A en croire le premier responsable du département en charge de la santé, PNIN Burkina a largement atteint ses objectifs pour le compte de sa première phase d’un coût global de 1,92 milliard FCFA. Cette phase a, entre autres, permis de créer un entrepôt de données, l’analyse de sept questions de recherche dont les rapports sont disponibles, de renforcer les capacités des parties prenantes.

Selon le coordonnateur national de la PNIN, Boureima Ouédraogo, le bilan de la première phase qui a commencé depuis 2018 a permis d’engranger des résultats fort appréciables. Pour lui, l’une des plus grandes réussites de cette phase est la mobilisation de l’ensemble des acteurs intervenant dans différents secteurs autour des questions de données pour les besoins d’informations et de suivi des données en matière de nutrition.

Les autres résultats, selon M. Ouédraogo, sont des effets liés au projet, notamment les questions d’analyses, de recherche afin de comprendre un certain nombre de phénomènes. « Par exemple, nous avons cherché à comprendre pourquoi certaines régions telles que le Sahel, les Cascades et le Centre-Nord connaissent une malnutrition assez élevée », a-t-il indiqué.

Le coordonnateur national de la PNIN a informé que la seconde phase est amorcée depuis 2022. Selon lui, les acquis de la première phase augurent de bonnes perspectives pour la seconde phase du projet. Boureima Ouédraogo a nourri l’espoir que l’exploit de la première phase sera réédité.

Emmanuel BICABA

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