Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Dr Patrice Kouamé, le jeudi 23 mai 2019 au palais de Kosyam.
Le deuxième atelier d’échanges d’expériences et d’analyses sur la prévention de l’extrémisme violent du Conseil de l’Entente, tenu du 20 au 22 mai 2019 à Ouagadougou, affiche un bilan positif. Cette information a été portée à la connaissance du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré par le secrétaire exécutif de l’Organisation, Dr Patrice Kouamé, le jeudi 23 mai 2019 au cours d’une audience. Le séminaire organisé en partenariat avec la Coopération suisse et l’Institut d’études de sécurité, a réuni selon lui, 75 participants venus d’horizons divers qui, au terme d’une réflexion «approfondie» sur la prévention de l’extrémisme violent qui a permis de formuler des recommandations «majeures». «Elles portent sur le renforcement du dialogue entre le pouvoir central et les zones périphériques, les populations de part et d’autre des frontières, de la décentralisation pour régler les problèmes à la base», a-t-il fait savoir.
En outre, Dr Kouamé a souligné que les «experts» ont relevé la nécessité d’un «maillage de très près» du terrain par l’Etat à travers la réalisation de services sociaux de base et la prise en charge, dans les politiques publiques de développement, des zones transfrontalières qui sont souvent des espaces où se déploient les bandes armées. A entendre le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, toutes ces recommandations seront proposées au prochain sommet de l’Organisation. «Si elles sont adoptées, les pays-membres pourront les mettre en œuvre afin de mieux lutter contre l’extrémisme violent», a-t-il soutenu. En attendant, il a remercié le président du Faso pour l’accueil réservé aux participants et les efforts consentis pour le bon déroulement des travaux.
Eliane SOME
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