
Le doctorant dans le domaine de l’Intelligence artificielle (IA) appliquée à la santé, Tanguy Kaboré, a présenté un nouveau logiciel de prévention des inondations à Ouagadougou, jeudi 17 juillet 2025, à l’université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou.
Le Laboratoire de mathématiques et informatique (LAMI) regroupe des équipes de recherches en informatique, en Algèbre, en géométrie, en statistiques probabilité et analyse, en Equation dérivée partielle (EDP) et application. Sous la houlette de ce laboratoire, le doctorant dans le domaine de l’Intelligence artificielle (IA) appliquée à la santé, Tanguy Kaboré, a présenté un nouveau logiciel de prévention des inondations à Ouagadougou, jeudi 17 juillet 2025, à l’université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou. Selon lui, sa trouvaille s’explique par la survenue des inondations récurrentes, brutales et surtout dévastatrices dans la ville de Ouagadougou, en particulier et au Burkina Faso, en général, ces dernières décennies. « Au sein du laboratoire, avec les connaissances dont nous disposons, nous nous sommes dit que nous pouvons apporter une réponse à ce fléau. C’est pourquoi, nous avons mis en place cette application de prévision d’inondations à Ouagadougou afin de soulager un tant soit peu les populations, en évitant les pertes en vie humaine et matérielles », a-t-il déclaré. Tanguy Kaboré a aussi expliqué que c’est un outil évolutif qui a besoin de suivi.
Une application en phase avec les réalités locales
« C’est une application qui cadre avec les réalités locales parce que ce sont les données vraiment spécifiques de la ville de Ouagadougou qui ont été récoltées pour mettre en place la solution. Ce sont les données métrologiques, hydrologiques et géologiques », a-t-il fait savoir. Le directeur du LAMI, le Pr Stanislas Ouaro, a précisé que le logiciel sur les plans de la recherche et académique, est un aspect important pour le laboratoire. C’est aussi, a ajouté Pr Ouaro, un plus pour le LAMI en termes de visibilité, du fait que le logiciel a pu être présenté aux Burkinabè et à la région Afrique afin de montrer que ce laboratoire regroupe des compétences qui prennent en charge des questions nationales et sous régionales. « Aujourd’hui, la question des données est fondamentale et centrale car elles sont utilisées pour entrainer des systèmes d’Intelligence artificielle à même de pouvoir prévenir des situations et des évènements futures », a soutenu Pr Stanislas Ouaro. La maintenance du logiciel, destiné aux autorités, devrait coûter 3 millions FCFA/an et 40 millions FCFA pour son opérationnalisation.
Boukary BONKOUNGOU
Lydia Esther BILLA
(Stagiaire)